Monument aux Morts de Villefagnan
Autres pages concernant Villefagnan Inauguration du Monument aux Morts le 12 novembre 1922.
C'était le 11 novembre 1919 La fête de la Victoire a été célébrée à Villefagnan avec un état tout particulier. Indépendamment des nombreuses attractions inscrites au programme, la municipalité avait eu l'excellente idée de faire célébrer un service solennel en l'honneur des braves gens de la paroisse morts au champ d'honneur. Au cours de la cérémonie, M. le Doyen annonça une touchante allocution qui alla droit au cœur des nombreux assistants qui se pressaient dans l'église. Il manifesta le désir qu'une plaque commémorative sur laquelle seraient gravés les noms des enfants de Villefagnan morts pour la France, soit placée dans l'église (photo ci-contre). les personnes présentes donnèrent largement à la quête qui fut faite à cette attention. Trente noms sont inscrits sur cette plaque, trente deux sur le monument aux morts : manquent à l'appel Ferdinand Aulard, Léonce Proust, Pierre Magnan, par contre est inscrit sur cette plaque mais pas sur le Monument aux Morts : l'Adjudant Pierre Papilleaud. Conscrits 1913 : une des dernières fêtes pour certains... Dans le Département 21 novembre 1920 - Les fêtes du cinquantenaire de la République et de l'anniversaire de l'armistice ont été célébrées dans notre département avec beaucoup d'animation. ...suite colonne à côté... ... Villefagnan a fêté magnifiquement et le cinquantenaire de la République et la commémoration de l'armistice. Toute la journée notre localité fut très animée bien que des travaux en retard et le temps relativement beau aient retenu beaucoup de personnes au champ. Le programme de la journée comportait une messe solennelle en l'honneur des héros de la grande guerre morts au champ d'honneur, une visite du cimetière et la plantation d'un arbre de la victoire. A 2 heures, une foule recueillie en tête de laquelle marchait le conseil municipal et la section des vétérans de 1870-1871, suivis des enfants des écoles, se rendit au cimetière. Après un discours de M. le Maire, indiquant le but de cette visite, des poésies et des chants exécutés par les élèves, on déposa aux pieds de la Croix plusieurs gerbes : "Conseil Municipal, écoles de filles, école de garçons".
Puis le cortège se rendit sur la place de la mairie où l'on planta l'arbre de la Victoire. Un poilu, mutilé de la grande guerre, attendrit les spectateurs par un discours des plus sentis, et après l'exécution de la Marseillaise, tout le monde se retira, emportant de cette cérémonie un souvenir ému. ne retraite aux flambeaux, de brillantes illuminations des édifices publics, clôturèrent dignement cette journée. Un monument annoncé le 26 février 1922.
"L'érection, à l'angle du champ de foire, d'un monument élevé à la mémoire des enfants de Villefagnan morts pour la France aura lieu prochainement." Il devra attendre quelques mois encore...
Mais enfin, la Presse peut relater cet évènement. "L'inauguration du monument élevé à la mémoire des enfants de Villefagnan morts au champ d'honneur a eu lieu le dimanche 12 novembre 1922, en présence d'une foule considérable.
Inauguration du monument
"M. Henry Debenay, le sympathique maire, au milieu d'un profond recueillement, fit l'appel des noms gravés sur le marbre, puis prononça un discours emprunt d'une paternelle bonté. M. le Docteur Brothier, l'honorable président des vétérans, apporta aux héros de 1914 le salut de ceux de 1870. M. l'Abbé Leclerc, président de la section des mutilés de la Charente, rappela en termes émouvants les sacrifices consentis puis, rappelant l'union qui régnait dans les tranchées pendant les années terribles, il invita ses camarades à ne jamais la rompre. Après un discours de M. Raoul Feuillet, conseiller général, M. le Sous-Préfet apporta aux morts l'hommage du gouvernement de la République.
M. Poitou-Duplessis, député de la Charente, qui avait été attardé par une panne d'automobile, prononça ensuite un magnifique discours. Avec son éloquence coutumière, il invita lui aussi les anciens combattants ses camarades, à en pas rompre l'union qui avait fait leur force pendant al guerre, puis brossant à grands traits le hideux tableau des champs de bataille, il dit que nous devions travailler de toutes nos forces pour empêcher le retour de tels malheurs. Mais pour cela que faire ? Désarmer complètement ? Utopie ! L'Allemagne nous a attaqués en 1914 parce qu'elle était plus forte que nous, aujourd'hui elle se refuse à désarmer, ne serait-ce pas de la folie de lui donner l'exemple. Dans la voie du désarmement, suivons notre ennemie, ne marchons pas avant elle. Et M*. Poitou-Duplessis termine au milieu des applaudissements de l'assistance tout entière.
Les enfants des écoles communales et libres, récitèrent ensuite plusieurs monologues patriotiques et déposèrent des fleurs et des couronnes au pied du monument. A l'issue de la cérémonie, un vin d'honneur fut servi aux anciens combattants."
La foule assiste à l'inauguration.
Ils sont Morts pour la France
1870 - 1871 - Le 16 août 1870, Jean BERNARD, Caporal au 93e de ligne, tué à la bataille de Gravelotte.
- Le 6 janvier 1871, Pierre BRANDILLOUX, soldat au 49e de ligne, tué à La Fourche.
- Le 15 janvier 1871, Jean Pierre CHENUT, garde mobile, tué à Montbéliard.
- Le 6 mai 1871, Louis Alexis LABAURI, soldat d'Artillerie, disparu.
1914-1918 - Le 13 octobre 1919, François René AUGIER dit Raymond, né le 17 novembre 1891 à Villefagnan, soldat au 417e Régiment d'Infanterie, mort de ses blessures de guerre à l'hôpital complémentaire n°65 au Clion (Loire-Atlantique). Inscrit dans le livre d'or.
- Le 28 août 1914, Albert AUDIER, né le 21 mai 1886 à Bayers (16), soldat au 307e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à Moislains (Somme), retour du corps à Villefagnan le 7 janvier 1922. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 28 août 1914, Ferdinand (Fernand) AULARD, né le 23 août 1889 à Villefagnan, soldat au 63e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à La Besace (Ardennes) - jugement du 7 juillet 1920 à Ruffec. Inhumé à la Nécropole nationale de "Sedan-Torcy" (Ardennes) ; tombe individuelle n° 441. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 3 mai 1916, Auguste BARITEAU, né le 2 mars 1888 à Limalonges (79), fils de Marie Bariteau, soldat au 68e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à la cote 304 au Mort-Homme (Meuse). (Sa mère : Marie Bariteau est née à Limalonges le 4 octobre 1865 (décédée le 14 juillet 1928 à Villefagnan), fille de Baptiste Bariteau et Madelaine Joyeux, épouse à Limalonges le 8 mars 1899 Jean Fétis (12 octobre 1848 - 28 novembre 1931) - acte de décès d'Auguste Bariteau transcrit à Condac (16) le 19 octobre 1921, jugement à Ruffec le 5 octobre 1921. Mais ne figure ni sur le Monument aux Morts de Condac, ni sur le Monument aux Morts de Limalonges (79). Inscrit dans le livre d'or de Condac.
- Le 16 décembre 1916, Antonin BAILLOUX, né le 31 mars 1886 à Ruffec, fils de François Bailloux et Mélanie Sylvain, maçon, soldat au 307e Régiment d'Infanterie, 6e Bat, 23e Cie, mort d'un accident (exercice lancer grenades) survenu en service commandé à Hardivillers (Oise). Retour du corps le 18 mai 1921 à Villefagnan. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 9 octobre 1918, Pierre Célestin BONNAUDET, né le 20 décembre 1880 à La Génétouze (Vendée), célibataire, habitait La Serpaudrie, tué à l'ennemi à Isles-sur-Suippes (Marne) - transcrit le 13 septembre 1919 à Villefagnan. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 16 octobre 1918, Louis BECHEMIN, né le 23 janvier 1898 à Villefagnan, soldat au 55e Régiment d'Infanterie, mort des suites d'intoxication à l'ambulance 15/15 - transcrit 15 avril 1919 à Villefagnan ; retour du corps à Villefagnan le 9 décembre 1922. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 2 novembre 1914, Emile Octave Bernard, né le 13 août 1880 à Saint Ciers (Charente), époux de Marie Dechambe. classe 1900, n°85 au recrutement d'Angoulême, matricule 012459 au corps, caporal au 307e Régiment d'infanterie, transcrit le 18 octobre 1915 à Moutonneau. Inscrit sur le MOM de Moutonneau. Pas inscrit dans le livre d'or.
- Le 24 avril 1915, Jean Louis BERNARDIN, né le 28 février 1891 à Villefagnan, soldat au 68e Régiment d'Infanterie, mort de maladie contractée au front à l'hôpital Dieu à Rennes (Ille-et-Vilaine). Inscrit dans le livre d'or.
- Le 28 décembre 1914, Adolphe (Georges rayé mais prénom inscrit sur sa tombe) BOIRON, 24 ans, né le 7 juillet 1890 à Villefagnan, soldat au 125e Régiment d'Infanterie, mort des suites de ses blessures de guerre - retour du corps à Villefagnan le 7 avril 1923. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 15 septembre 1916, Edmond BOIRON, 24 ans, né à Villefagnan le 22 décembre 1893, soldat au 8e Régiment d'Infanterie, mort de ses blessures de guerre à Etinchem (Somme). Inhumé à la Nécropole nationale de "La Cote-80" Etinheim (Somme) ; tombe individuelle n° 639. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 21 juin 1915, Emile BOUQUET, né le 29 décembre 1895 à Villefagnan, soldat au 176e Régiment d'Infanterie, disparu à Kistil-Bahr (Turquie) - jugement du 23 mars 1921 à Ruffec. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 25 septembre 1915, Casimir Raoul DEMERY, 20 ans, né à Villefagnan le 24 novembre 1894, soldat au 60e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à Jonchery (Marne). Inscrit dans le livre d'or.
- Le 25 septembre 1917, Jean DESGRANGE (s), né le 20 octobre 1872 à Ansac (16) de Jean Desgrange et Marie Buisson, recrutement de Magnac-Laval, soldat au 145e Régiment d'Infanterie Territoriale, tué à l'ennemi au champ de bataille de Verdun aux carrières D'Handremont (Meuse). Inhumé à la nécropole nationale "DOUAUMONT" à Fleury-devant-Douaumont (Meuse), tombe individuelle n° 2988. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 4 septembre 1916, Alfred FAURE, né le 8 août 1894 à Villefagnan, soldat à la 23e section d'infirmiers militaires, tué à l'ennemi (présume décédé) au tunnel de Tavannes (Meuse) - jugement du 19 octobre 1921 à Ruffec. Inscrit dans le livre d'or. Nota : cliquez sur ce lien : "Imaginez un boyau long de 1500 ou 2000 hommes...". Inhumé à l'ossuaire de la nécropole nationale de "Dugny-sur-Meuse" (Meuse).
- Le 9 avril 1915, Ferdinand François FAYS, né le 8 octobre 1879 à Bernac, soldat au 8e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi aux Eparges (Meuse) - jugement du 13 avril 1921 à Ruffec. Pas inscrit dans le livre d'or.
- Le 27 mai 1918, Henri Louis FAYS, 20 ans, né le 25 novembre 1898 à Villefagnan, canonnier au 35e Régiment d'Artillerie, mort des suites de ses blessures à Mont- notre- Dame (Aisne) - jugement du 23 novembre 1921 à Ruffec. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 10 octobre 1916, Gaston FLAUD né le 5 mars 1888 à Villefagnan, soldat au 1er Bataillon de Marche d'Afrique, tué à l'ennemi à Hieuport (Belgique). Inhumé à la nécropole nationale "Notre-Dame-de-Lorette" à Ablain-St-Nazaire (Pas-de-Calais), carré n° 49, tombe individuelle n° 9643. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 26 septembre 1914, Médéric Emile FLAUD, né le 16 décembre 1893 à Villefagnan, 21e Bataillon de Chasseurs à Pied, mort d'un coup de feu reçu au combat à Sorrain (Marne). Inscrit dans le livre d'or.
- Le 30 mars 1918, Edmond FRIQUET, né le 24 novembre 1895 à Villefagnan, soldat au 307e Régiment d'Infanterie, mort des suites de ses blessures de guerre à l'hôpital temporaire n°11 à Ognon (Oise). Pas inscrit dans le livre d'or.
- Le 11 juin 1918, Auguste GUERET, né le 21 juillet 1889 à Villefagnan, soldat au 125e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à Méry (Oise). Inhumé à l'ossuaire de la nécropole nationale "Méry-la-Bataille" (Oise). Inscrit dans le livre d'or.
- Le 26 septembre 1914, Ernest Georges Louis GUILLET, 26 ans, né le 5 novembre 1892 à Bourg sous La Roche (85), classe 1912, n° 7010 au recrutement d'Angoulême, matricule 4686 au corps, Caporal au 63e RI, tué à l'ennemi à Saint-Léonard près Reims (Marne). Jugement rendu le 19 juin 1919 par le tribunal de Ruffec, transcrit le 23 juin 1919 à Villefagnan. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 3 octobre 1914, Ernest HERBERT, né le 22 octobre 1888 à Mairé-Levescault (79), fils de Pierre Ernest et Céline Martin, célibataire , sabotier, résidait à Villefagnan en 1914, soldat au 125e Régiment d'Infanterie, 3e Compagnie, tué à l'ennemi à Baconnes (Marne) - jugement du 26 juillet 1920 à Ruffec. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 17 décembre 1914, Félix JOSEPH, né le 6 juillet 1876 à Villefagnan, habitait au Coudret, fils de Joseph JOSEPH et Marie Honorine Coudret, époux Marie Françoise Bontemps, 94e Régiment d'Infanterie Territoriale, mort de ses blessures par éclat d'obus aux tranchées à l'Yser (Belgique). Inscrit dans le livre d'or.
- Le 27 mai 1918, Paul Emile Séraphin Pierre MAGNAN, né le 27 janvier 1871 à Pliboux (79), soldat au 68e Régiment d'Infanterie Territoriale, tué à l'ennemi au Chemin des Dames (Aisne) - jugement rendu à Ruffec le 13 avril 1921. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 16 juillet 1917, Firmin Eugène MASSIAS, né le 14 novembre 1889 à Saint-Macoux (86), soldat au 307e Régiment d'Infanterie, mort des suites de ses blessures de guerre à Vauxaillon (Aisne). Inscrit dans le livre d'or.
- Le 10 octobre 1918, Henri François MIGAUD, né le 28 juillet 1887 à Villefagnan, brigadier au 285e Régiment d'Artillerie Lourde T.A., tué en service commandé à la ferme Anaza (Marne) - retour du corps à Villefagnan le 15 mars 1922. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 18 septembre 1918, Auguste Louis Marie Daniel (Arthur) NIZERY, né le 28 décembre 1885 à La Roche-sur-Yon (Vendée), adjudant au 401e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à le Hamel, Fontaine-les-Clercs, Epine de Dellon (Aisne). Inscrit dans le livre d'or.
- Le 16 mai 1916, Eléonor POINSET, né le 6 mars 1882 à La Ferté de Villefagnan, cordonnier, soldat réformé n°1 du 307e Régiment d'Infanterie, décédé à Pailleroux (Villefagnan) le 16 mai 1916 des suites de ses blessures de guerre. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 24 janvier 1916, Roger (Léonce) PROUST, né le 10 mai 1894 à Lezay (79) de Augustin Proust (chaisier) et Léontine Mauzé (lingère), sergent fourrier au 7e Régiment d'Infanterie, mort pour la France à Ecurie (Pas-de-Calais) - jugement rendu à Ruffec le 26 février 1921 ; retour du corps à Villefagnan le 26 juin 1922. Inscrit dans le livre d'or. Par ailleurs, inscrit sur le livre d'or des instituteurs de l'Aube. Instituteur adjoint d'Estissac (10).
- Le 21 août 1914, René SICARD, né le 4 août 1892 à Coutras (Gironde), soldat au 50e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à Hatton Clémency (Ardennes) - jugement rendu à Ruffec le 14 janvier 1920. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 31 janvier 1915, Louis SYLVESTRE (Silvestre sur SGA), 39 ans, né le 27 mai 1876 à Villefagnan, fils de Jean Sylvestre et Jeanne Duboux, époux de Léa Massiot, soldat au 94e Régiment d'Infanterie Territoriale, mort des suites de ses blessures de guerre - reçues en Belgique - à l'hôpital auxiliaire n°11 du Mans. Inhumé à Villefagnan. Inscrit dans le livre d'or.
Nota : en cas de prénoms multiples, le prénom usuel est souligné mais ceux figurant entre parenthèses sont ceux qui figurent sur la liste de la mairie de Villefagnan, liste qui pourrait être entachée d'erreurs. Pas inscrits sur le Monument aux Morts mais sur le livre d'Or : - Le 28 août 1914, Henri Marcelin Louis BOUDAULT, 27 ans, né le 18 avril 1887 à Château-Larcher (86), classe 1907, n° 127 au recrutement d'Angoulême, matricule 04233 au corps, soldat au 307e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à Moislains (Somme). Jugement du 2 mars 1921 du tribunal de Ruffec, serait transcris le 10 mars 1921 à Villefagnan. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 17 mai 1915, Pierre PAINGAUD, 21 ans, né le 6 janvier 1894 à Ruffec (16), classe 1914, n° 1307 au recrutement d'Angoulême, matricule 11213 au corps, soldat au 9e Bataillon Colonial du Maroc, tué au nord d'Ypres (Belgique). Inscrit dans le livre d'or. Décès serait transcris le 30 janvier 1916 à Villefagnan. Ne figure ni sur le Monument aux Morts de Villefagnan, ni sur celui de Ruffec.
- Le 16 novembre 1915, Albert DENOEL, né le 18 septembre 1893 à Villefagnan, classe 1913, n°302 au recrutement de Saintes, n° 5047 au corps, soldat au 107e Régiment d'Infanterie, mort pour la France par maladie contractée en service à l'hôpital de Royan (17). Inscrit dans le livre d'or.
Le retour des cendres et les obsèques Le retour des corps s'accompagnait d'émouvantes cérémonies. Et d'obsèques permettant à la famille de faire complètement son deuil. En exemple, celle qui accompagnait les obsèques de l'Adjudant Pierre Papilleaud, réserviste au 107e Régiment d'Infanterie, tué dans les Ardennes au début de la campagne, pendant la retraite de Belgique. Etre ou ne pas être sur le Monument aux Morts Mais son nom ne figure pas sur le Monument aux Morts de Villefagnan. Ni sur celui de Ranville-Breuillaud, sa commune de naissance. Bizarrement, nous le retrouvons sur celui de Ruffec. Selon la loi, l'Adjudant Pierre Papilleaud pourrait aussi figurer sur le Monument aux Morts de Ranville-Breuillaud, commune de sa naissance. Il devait probablement habiter à Ruffec au début de la grande guerre. S'il ne figure pas sur le Monument aux Morts de Villefagnan, c'est qu'il ne résidait pas dans cette commune où sa famille est probablement venue habiter par la suite. Le 31 août 1914, Pierre Marie Jean Jules Papilleaud, né le 31 mai 1885 à Ranville-Breuillaud, adjudant au 107e Régiment d'Infanterie, à la 8e compagnie, tué à l'ennemi aux Alleux (Ardennes) - jugement du 4 août 1917 par le tribunal de Lyon ; retour du corps en février 1923 à Villefagnan. 5 février 1923 à Villefagnan La semaine dernière, ont eu lieu à Villefagnan en présence d'une assistance nombreuse et sympathique, les obsèques d'une glorieuse victime de la guerre, M. Pierre Papilleaud, adjudant au 107e d'Infanterie, tombé dans les Ardennes, au début de la campagne, pendant la retraite de Belgique. Un cortège comprenant notamment la municipalité et des délégations des Vétérans et de la Société de tir a accompagné de la gare à l'église, le corps du regretté défunt, placé sur un char funèbre orné de drapeaux et d'un drap tricolore. Au cours de la cérémonie religieuse, M. le Curé de Villefagnan a, en quelques mots, rendu hommage au défunt et à tous les glorieux morts de la grande guerre. A la sortie de l'église, le cortège auquel s'était jointe une délégation des anciens combattants de Ruffec, avec leur drapeau, a accompagné le corps au cimetière. Devant le caveau de famille, M. le docteur Oscar Brothier a, en termes émus, retracé la vie trop courte de M. Pierre Papilleaud, rappelé ses brillantes études et le bel avenir qui lui souriait quand la mort est venu le frapper et adressé à la famille, cruellement éprouvée, en disant l'adieu suprême au défunt, ses sincères et respectueuses condoléances auxquelles nous joignons les nôtres. 1939-1945 - Le 8 mai 1944, Edmond Francis CHARTIER, 19 ans, né le 25 février 1925 à Empuré fils de Marie Chartier, domicilié à Villefagnan, forgeron, maquis de Négret, condamné à mort et fusillé à Poitiers par les Allemands - 33 "terroristes" charentais ont été condamnés à mort par un jugement du tribunal militaire allemand du 8 mai à Poitiers du 8 mai 1944.
- Le 5 mars 1940, Adhémar CHATIN, né le 10 décembre 1910 à La Tâche (16), soldat au 20e Régiment de Dragons, mort à l'hôpital de Limoges, Mort pour la France sur le Monument de Villefagnan, (mais pas pour SGA).
- Le 18 mars 1944, Jack Pierre Henri Jean COTIER, 20 ans, né le 1er juillet 1924 à Villefagnan de Jean Cotier (agent d'automobiles) et de Magdeleine Marguerite Emile, manœuvre et célibataire, fusillé 17 bis Place du champ de foire à Limoges - transcrit le 27 mars 1944. COTIER Jack, Pierre, Henri, Jean, né le 1er juillet 1924 à Villefagnan (Charente), fusillé le 18 mars 1944 sur condamnation à mort d’une cour martiale du régime de Vichy à la maison d’arrêt de Limoges (Haute-Vienne) ; matelot dans la Marine nationale ; résistant FFI. Fils de Jean Cotier, agent d’automobile – lequel rejoignit de Gaulle à Londres en 1941 et servit dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL) avec le grade de commandant aviateur – et de Magdeleine Émile, célibataire, le matelot Jack Cotier fut démobilisé à la fin de 1942. Requis au Service du travail obligatoire (STO) en 1943, il s’évada d’Allemagne et s’engagea dans la Résistance. Incorporé aux Forces françaises de l’intérieur (FFI), actif au sein du maquis des Billanges (Haute-Vienne, canton d’Ambazac), Jack Cotier (alias Zizi) fut capturé par les Allemands le 28 février 1944. Il fut incarcéré à la maison d’arrêt de Limoges. La loi du 20 janvier 1944 promulguée par le gouvernement de Vichy avait instituée des cours martiales itinérantes composées de trois juges anonymes. Les jugements étaient expéditifs et sans appel, les condamnés immédiatement fusillés dans l’enceinte de la prison, par un peloton composé de membres des GMR. La cour martiale siégea ainsi à Limoges à plusieurs reprises entre la fin janvier et le début du mois de juillet 1944. Jack Cotier fut condamné à la peine de mort pour « activité terroriste » par cette cour martiale et fusillé sur place, à la maison d’arrêt de Limoges, le 18 mars 1944, à 14 h 30. Il fut inhumé au cimetière municipal de Limoges. Il obtint la mention « Mort pour la France », et fut reconnu « Interné Politique » le 8 juin 1955. Son nom figure sur le monument aux morts de Villefagnan (Charente). (SOURCE que je remercie : https://fusilles-40-44.maitron.fr/)?
- Le 30 novembre 1940, André COTTENCEAU, 27 ans, né le 29 octobre 1913 à Villefagnan de Louis Auguste Cottenceau et Gabrielle Collin, époux de Marguerite Yvonne Eléonore Pasquier, soldat au 107e RI, décédé à Villefagnan, non Mort pour la France pour SGA.
- Le 24 avril 1945, Pierre DINDINAUD, 20 ans, né le 9 septembre 1925 à Villefagnan de Georges Théophile Dindinaud (huissier) et de Renée Lagarde (institutrice), décédé (fusillé) à Falkensee (Allemagne) - (avis n° 2861 du ministre des anciens combattants du 13 mai 1946).
- Le 20 février 1945, Robert Vincent GODIET, 37 ans, né le 4 décembre 1907 à Villefagnan d'Alphonse Godiet et Marie Lapeyre, époux de Raymonde Albertine Jeanne Bussac, soldat au 68e Régiment d'Infanterie de forteresse, Mort pour la France en captivité à Nuremberg (Allemagne) - Acte dressé par l'officier de l'état civil des anciens combattants à Paris le 4 septembre 1947. Transcrit à Villefagnan le 11 septembre 1947.
- Le 15 décembre 1944, Robert GONDRY, 28 ans, né le 22 décembre 1916 à Londigny, Caporal-chef au Maquis FOCH (123e RI), tombé au Gué-d'Alleré (17) au combat de libération de la poche de La Rochelle.
- Le 19 juin 1940, Pierre JOSEPH, 32 ans , né le 21 février 1908 à Boismorin (Villefagnan) de François Joseph (cultivateur) et Françoise Michas, soldat au 12e Cuirassiers, Mort pour la France à Dounoux (Vosges).
- Le 31 janvier 1945, Pierre JUTARD, 22 ans, né le 22 mars 1922 à Villefagnan fils de Auguste Eugène Henri Jutard et Louise Flaud, célibataire. Mort pour la France en Allemagne dans le cadre du service du travail obligatoire (STO) - Réf. ECD. 2CD.MS203 du 22 juillet 1947. Acte dressé par l'officier de l'état civil des anciens combattants à Paris le 22 octobre 1946. Transcrit le 24 octobre 1946 à Villefagnan. (JUTARD Pierre né le 2 mars 1922 à Villefagnan (Charente) — Arrêté dans le Reich et exécuté en déportation le 30 janvier 1945 à Sonnenburg (Slonsk, aujourd'hui en Pologne). Fils unique du cultivateur Auguste Jutard et de son épouse Louise Flaud, Pierre Jutard habite chez ses parents au village de Pailleroux à Villefagnan lorsqu'il entre à la SNCF le 20 novembre 1939 comme auxiliaire à Ruffec (Charente). Le 1er juillet 1941, il passe mineur facteur à l'essai avant de rejoindre la gare d'Iteuil (Vienne) dans le même emploi le 11 avril 1942. Pierre Jutard y devient successivement mineur facteur le 9 juillet suivant, puis facteur mixte confirmé le 2 mars 1943 avant d'être détaché au titre du STO à la Deutsche Reichsbahn. Le 18 juin, il quitte Poitiers pour rejoindre son affectation à la gare de Francfort-sur-l'Oder. Accusé de « pillage de wagons », il est arrêté en août 1943 (selon sa mère). D'abord détenu à Francfort-sur-l'Oder, il est par la suite transféré à la forteresse de Sonnenburg, probablement pour y purger une peine de travaux forcés. Pierre Jutard fait partie des quelque 800 détenus de la prison liquidés dans la nuit du 30 au 31 janvier 1945 avant l'arrivée des troupes russes. La mention « Mort pour la France » lui a été attribuée le 22 juillet 1947. Arnaud BOULLIGNY - Sources : SNCF, CX1I1.1 118 LM 064/4; SNCF, 2003/038/MIDI/0013/129; SHD DAVCC, 21 P 467300; RM; CGC; FMD. Source: Tiré de l'ouvrage Cheminots victimes de la répression 1940-1945, Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF 2017. (Précision : SOURCE initiale : https://fusilles-40-44.maitron.fr/)
- Le 14 juin1940, Adrien LOUIS, 34 ans, né le 7 avril 1906 à Villefagnan de Léon Louis (agriculteur) et Alexandrine Chaine, époux de Germaine Marie Geneviève Richard, Mort pour la France à Langres (Haute-Marne) le 14 juin 1940.
- Le 8 mai 1944, Pierre Maurice PACTON, 22 ans, né le 7 février 1922 à Villefagnan de Maurice Pacton (maréchal ferrant) et Amélie Marie Meillat, Sergent au maquis de Négret, fusillé à la butte de Biard à Poitiers par les Allemands (PACTON Pierre, né le 7 février 1922. Domicile : Saint-Claud (Charente). Mécanicien) - 33 "terroristes" charentais ont été condamnés à mort par un jugement du tribunal militaire allemand du 8 mai à Poitiers du 8 mai 1944. Transcrit le 16 août 1945. Décès transcrit sur les registres de la commune de Biard (86) le 14 décembre 1948 en éxécution d'un jugement du tribunal civil de Poitiers du 1er décembre 1948.
- Le 9 juin 1940, Gabriel André PENOT, 27 ans, né le 18 avril 1914 à Villefagnan de René Penaud et Marie-Louise Raffoux, époux de Gilberte Baraduc, n° 637 au recrutement d'Angoulême, soldat de 2e classe au 127e Régiment d'Infanterie, Mort pour la France à Acy (Ardennes). Acte dressé par l'officier de l'état civil des anciens combattants à Paris le 7 août 1941 - transcrit à Villefagnan le 11 août 1941.
- Le 6 juin 1940, Pierre Auguste Claude Martial Adolphe ROGERIE, 26 ans, né le 24 mai 1914 à Villefagnan de Joseph Rogerie et Jeanne Brothier, Sous-Lieutenant au 93e Régiment d'Infanterie, Mort pour la France (à Bethancourt selon SGA) au lieu-dit "le Banc de pierre" à Leuilly sous Coucy (01) selon la famille - inhumé dans le cimetière de Coucy (01). Acte de décès transcrit à Nantes.
- Le 7 juin 1940, André ROY, 28 ans, né le 28 mai 1912 à Alloue (16) de Jean Roy et Angélina Charraux, époux de Joséphine Marie Jeanne Mornet, n° matricule 943, inscrit au recrutement d'Angoulême, soldat au 63e régiment d'Infanterie, Mort pour la France à Flers-sur-Noye (Somme) - transcrit à Villefagnan le 18 mai 1943.
Non inscrit sur le monument aux morts - Le 8 mai 1940, Robert Anicet BERNARD, 27 ans, né à Moutonneau (Charente) le 27 janvier 1913 de Emile Octave Bernard et Marie Dechambe, époux de Paulette Magdeleine Magnan, décédé à El-Aouïna, Sergent-chef observateur 586 au groupe aérien d'observation, domicilié à El-Aouïna, décédé à l'hôpital militaire à Tunis suite accident. Non inscrit sur le monument aux morts de Moutonneau.
Ces choses dont il ne faut pas parler à Villefagnan et environs...
8 MAI 1944 : c’est ce jour-là qu’il y a eu le plus de morts à Biard : 33 patriotes, tous membres du maquis de Négret près de Saint-Claud (Charente). Constitué fin 1943 par des réfractaires au " Service du Travail Obligatoire" (STO), ce maquis, d’abord installé à Négret, s’était fixé en mars 1944 à la grange d’Andourchapt au milieu des bois (10 kms au nord de Saint-Claud). Ils avaient quelques armes fournies par un maquis voisin, mais en quantité insuffisante et il leur manquait un chef expérimenté. Encerclés par les Allemands, le 22 mars 1944, ils furent presque tous tués ou faits prisonniers. Ces derniers furent remis par les Allemands à la Police de Poitiers, la SAP, emmenés à Poitiers et fusillés 1 mois 1/2 plus tard, le 8 mai 1944. Voir toute la liste des fusillés à Biard et le texte entier sur ce superbe site de référence : http://www.vrid-memorial.com/ Les prisonniers de guerre ne survivront pas tous Bulletin de liaison des combattants anciens prisonniers de guerre de la Charente 5e année, N°1 et N°2, Janvier-Février 1950 Section de Villefagnan Le 3 décembre ont eu lieu à Villefagnan au milieu d'une très nombreuse assistance, l'inhumation du camarade GODIET Robert décédé en captivité. Arès les services religieux, le cercueil fut porté au Monument aux Morts. Après la sonnerie aux morts, M. Bouquet, président cantonal des PG, rendit hommage à notre camarade. Puis au cimetière, le maire de Villefagnan retraça la vie du défunt. A sa veuve et à son enfant nous présentons nos bien sincères condoléances.