La presse locale avant et après 1900

Au travers de coupures de presse locale, retrouvons l'atmosphère d'antan. Les journaux de la région sont de bonnes sources d'information. Il ne faut, surtout, jamais les brûler.

Un petit tour dans la jungle des publicités locales est intéressant aussi.

Le Mellois du dimanche 18 janvier 1885, en chronique locale, nous donne bon espoir d’une mise en service prochaine de la ligne de Niort à Ruffec : «Nous sommes heureux d’annoncer à nos lecteurs que M. l’ingénieur en chef des Chemins de fer de l’Etat a informé M. le Ministre des travaux publics que la ligne de Niort à Ruffec serait en état d’être visitée par la commission supérieure des Ponts et Chaussées à partir du 19 courant.»

Le 14 février 1885, le ministre des travaux publics accuse réception du procès-verbal de reconnaissance de la ligne de chemin de fer de Niort à Ruffec. «J’ai l’honneur de vous informer que sur le vu de ce procès-verbal, j’autorise l’administration des Chemins de fer de L’Etat à ouvrir à l’exploitation, à partir du 22 février 1885, la ligne dont il s’agit»…

La ligne est ouverte au trafic
La ligne était ouverte au trafic dès le 22 février suivant. Le journal Le Mellois du dimanche 22 février 1885, annonce l’inauguration du chemin de fer de Niort à Ruffec sous la présidence de M. Raynal, Ministre des travaux publics, le dimanche 1er mars 1885.












1901, grandes manœuvres de l'ouest, terminus à Villefagnan
Un joli site d'un voisin de Néré (17) en cause.
Cliquer ci-dessous : http://pagesperso-orange.fr/nere17/mapage18/index.html

Mercredi 13 et dimanche 17 février 1901, Le Mellois, incendie à Loubillé
Un incendie assez important s’est déclaré le 26 février sur les 9 heures du soir chez M. Beau, étameur. Malgré les secours empressés de la population tout entière, deux chambres, une écurie, une remise, une grande partie du mobilier, le cheval, la voiture et les harnais, ont été la proie des flammes. (…) Nul doute que si cette commune avait eu, comme beaucoup de ses voisines, une pompe à incendie, on eut pu circonscrire l’incendie. Les dégâts évalués entre quatre et cinq mille francs sont couverts par une assurance.

Mercredi 26 et dimanche 30 mars 1901, Le Mellois.
Dimanche, le sieur Alexis Babin a été mordu par le chien du sieur Bonneau, forgeron. Babin a eu son pantalon déchiré (…) fort heureusement l’animal n’était pas atteint de la rage (…)

Mercredi 22 et dimanche 26 août 1901, Le Mellois, acte de probité.
Le 6 septembre, lors du passage des troupes dans cette localité, le jeune Louis Mongerie, âgé de 8 ans, a trouvé un porte-monnaie contenant 11 francs. Ce petit garçon s’est empressé de remettre sa trouvaille aux autorités militaires qui l’ont vivement félicité de son action.


Mercredi 16 et dimanche 20 juillet 1902, Le Mellois, Loubillé, la rage.
Mardi matin, la chienne du sieur M., des Maisons-Blanches, mettait bas sous un aqueduc, lorsque la femme Bonneau, de Loubillé, accompagnée de l’aînée de ses quatre enfants, vint à passer, conduisant sa chèvre au champ ; la chienne s’élança sur l’enfant à deux reprises et la mordit cruellement aux mollets, lui faisant de profondes blessures. On tua immédiatement la chienne, et M. Béguier, vétérinaire, appelé, constata qu’elle présentait les symptômes de la rage. Dès le soir, l’enfant était dirigée sur l’Institut Pasteur.

Selon le Guide pittoresque portatif et complet du voyageur en France de Girault de Saint-Fargeau, publié en 1842 : «Les mères de famille du département des Deux-Sèvres qui ont des filles à marier ne manquent guère de les conduire aux foires de Niort pour les faire connaître en les montrant dans les lieux de réunion. Dans le pays, on compte l’âge d’une fille à marier par les foires de Niort, on dit « Elle a tant de foires plus treize ans…»

A Raix en juillet 1902 : le jeune Eugène M…, domicilié au village de la Groge, déchargeait son fusil lorsque le canon éclata et lui coupa net un doigt de la main gauche.

A Souvigné : un jeune homme de la commune, conscrit de la classe 1902, a été victime mercredi, jour du tirage au sort de Villefagnan, d’un accident regrettable. Selon la fâcheuse habitude qu’ont les conscrits de tirer des coups de feu, le jeune A…, faisait partir un pistolet et sans doute, en raison de son mauvais état, cette arme éclata en lui broyant l’index et le majeur de la main droite. On a dû procéder immédiatement à l’amputation des deux doigts.


Assemblée générale des conférences populaires le 3 décembre 1904 à la Sorbonne : M. Bernard, instituteur à Raix, a obtenu un grand diplôme hors concours.

A Raix, le sieur M. souffrait horriblement d’un bras cassé. Ne le voyant pas sortir, lundi soir, ses voisins rentrèrent chez lui et le trouvèrent debout, complètement nu, un couteau et une scie à la main. Il avait enlevé les chairs de son bras qu’il s’était scié ensuite. M. le Maire prévint la gendarmerie et le Dr Brothier qui a donné des soins à l’amputé, mais M. succomba une heure après. (1904)

Il a été perdu un veston noir sur la foire de Raix, le 17 dernier, sur la route de Raix à Courcôme. Prière à la personne qui a trouvé cet habit de s’adresser au bureau du journal. (mars 1905)


Concours de labour à Villefagnan en 1903
http://villefagnan.blogs.charentelibre.fr/histoire-un-concours-de-labour-en-1903-a-villefagnan.html

Un crime de Longré en 1903
http://villefagnan.blogs.charentelibre.fr/histoire-un-crime-en-1903-a-longre.html

En 1903
A Villefagnan : différents vols ont été commis dans les environs. A l’Hopiteau, 50 kilogrammes de graisse ont été volés au préjudice de M. Pierre Cornut. D’autre part, 21 lapins volés à Salles-de-Villefagnan, et un énorme potiron d’une valeur de 2 francs enlevé sur la propriété de M. le Maire de Salles.

A Villefagnan : mardi vers quatre heures du matin, un incendie a détruit une serre appartenant à M. le comte de Lestang, propriétaire à Sonneville. Les dégâts évalués à plus de 500 francs ne sont couverts par aucune assurance


A Raix en 1903
Un fait heureusement assez rare vient de se produire dans la commune. Une jeune fille, Mlle C. C…, désirant une expédition de son acte de naissance en vue de son prochain mariage, se présenta à la mairie où on constata qu’elle n’avait pas d’état civil. Cet oubli dont on ne sait à qui attribuer la responsabilité, cause des ennuis et des frais aux familles des jeunes fiancés. Espérons néanmoins que le mariage n’en sera pas retardé.

A Raix : dimanche prochain, 14 février 1903, la jeunesse donnera sa deuxième soirée récréative, sous la halle, mise gracieusement à sa disposition par M. le Maire.
Le programme comprend, outre des chansonnettes, monologues, chœurs et saynètes, un drame en trois actes : Le Devoir, par M. Guérin-Catelain.
Cette pièce patriotique ne pourra manquer d’intéresser le public qui a déjà applaudi nos jeunes acteurs. Le prix des places est ainsi fixé : Premières 50 centimes, secondes 25 centimes.
Bureau à 7 heures, Rideau à 7h ¾.

A La Faye en 1903 : le sieur A. Sorton, voulant saigner un cochon, déposa son couteau sur un mur à proximité de sa main. L’animal se relevant brusquement, le jeune homme fut jeté sur le mur et le couteau lui entra très profondément dans l’épaule. Malgré la gravité de sa blessure, un repos de quelques jours suffira à son rétablissement.

A Raix 1903 : M. Moreau, propriétaire, se rendait en voiture à Villefagnan en compagnie de sa fille et de deux autres personnes. Au passage à niveau de Chassagne, qui n’était pas éclairé, la jument sauta la barrière et alla s’abattre sur la voie, brisant les harnais et les brancards de la voiture. Un train qui arrivait presque au même moment, tamponna la jument qui a reçu des blessures sérieuses. Fort heureusement, les personnes qui se trouvaient dans la voiture n’ont eu aucun mal.

 















En 1906, accident à Courcôme
Le sieur Jean G., âgé de 77 ans, se rendait le soir dans ses cabinets, lorsque, trompé par l’obscurité, il tomba dans sa mare et se noya.


Aux termes de l’article 23 de la loi des finances du 30 janvier 1907, toute personne faisant usage du vélocipède doit se munir, à partir du 1er janvier de chaque année, d’une plaque de contrôle fixée sur le tube de direction.

Fait divers relaté par le journal Le Mellois les mercredi 11 et dimanche 15 mars 1908
«Loubillé, accident. Samedi dernier, Henri Rousseau, cultivateur à Loubillé, prenait le train à la halte avec plusieurs voisins pour se rendre au marché de Chef-Boutonne. On pressait les voyageurs et le signal de départ fut donné avant que tout le monde ne soit monté. L’employé, fermant la portière avant que M. Rousseau soit installé, ce dernier eut le pouce engagé dans la jointure, si bien que la première phalange fut complètement détachée. En arrivant à Chef-Boutonne, on ramassa le bout de doigt avec l’ongle collé à la portière. M. Pradel, médecin de la Compagnie, fut appelé à donner des soins au blessé. Un recours a été engagé contre la Compagnie ; nous verrons quelle suite y sera donnée.»

Mercredi 12 et dimanche 16 février 1908, Le Mellois, Loubillé, coopérative de panification.
Une coopérative de panification est en voie de formation dans la commune de Loubillé. Un conseil d’administration chargé de faire les démarches nécessaires vient d’être élu avec MM. Octavien Beaumont comme président, Eugène Beaumont et Narcisse Pommier comme vice-présidents.

Mercredi 23 et dimanche 27 septembre 1908, Le Mellois, Loubillé, panification.
Dimanche 20 courant a eu lieu dans la cour de la panification l’« Amicale de Loubillé », le banquet d’inauguration. Environ 140 sociétaires étaient présents. La plus franche gaîté n’a cessé de régner parmi les convives et des chants divers y ont contribué. Pour clore la fête, il a été offert un punch aux sociétaires présents. Les verres ont été levés à la prospérité de la jeune société, dont les débuts sont très encourageants.

La foire de Raix aura lieu le 18 janvier. (1909)

Le décret délimitant la région « cognac » ou « eau-de-vie des Charentes » vient d’être signé par le Président de la République. Au canton : Brettes, Courcôme, Longré, Raix, Souvigné, Tuzie, Villefagnan. (1909)

Les examens du certificat d’études auront lieu à Villefagnan : 25 juin 1909 les garçons, 26 juin les filles.











 
 














Le journal « Le Mellois » du mercredi 13 et dimanche 17 janvier 1909 nous rapporte ce fait divers :
«Couture-d’Argenson, violation de sépulture. Le garde champêtre Seguin et le fossoyeur Brillouet viennent d’être condamnés solidairement à 3.000 fr. de dommages-intérêts au frais et dépens de la restitution de la chose, envers la femme Bruneau qui s’était portée partie civile devant le tribunal de Melle, contre la violation de la sépulture de sa mère. On se rappelle encore, sans doute, que le célèbre garde-champêtre Seguin, le lendemain de l’enterrement de son beau-père, l’avait fait sortir de terre, de son autorité privée et avait fait creuser une autre fosse à l’endroit où, trois jours auparavant, avait été déposé le corps de la mère de la plaignante. Une petite question pour terminer : comment se fait-il que M. Baudoin, maire de Couture, et de plus juge de paix de Villefagnan, homme par conséquent des plus considérables des environs et devant connaître les lois, n’ait lui-même déféré les coupables, ses deux fonctionnaires ! A la justice ?»

Mercredi 1er et dimanche 5 septembre 1909, Le Mellois, Loubillé, arrestation.
A. B. , 19 ans, cultivateur à Loubillé, a été mis en état d’arrestation et écroué à la maison d’arrêt de Melle. Il est inculpé de vol d’une bicyclette commis le 10 août, au préjudice de M. Corbras, serrurier à Sauzé-Vaussais.










Le train de Niort qui arrive de Ruffec à 3 heures et demie, a déraillé vendredi dernier à 1.800 mètres de la gare de Chef-Boutonne. Un wagon de seconde a été complètement renversé ; seule la locomotive est restée sur les rails. Fort heureusement, il n’y a eu aucun accident de personnes, mais les dégâts matériels sont importants. (avril 1910)

M. Thomas, brigadier sur la ligne de Niort à Ruffec, faisait une tournée d’inspection, quand arrivé au passage pour piétons entre les maisonnettes de Lussais et St.-Martin-d’Entraigues, il constata qu’une pierre de 4 kilos avait été placée entre le rail et le contre-rail en forme de coin. Il ressort que le train de voyageurs arrivant à Chef-Boutonne à 2 heures 30 aurait infailliblement déraillé. (nov. 1910)

 










Si aujourd’hui les politiciens locaux affrontent en charentaises et à pas feutrés les candidats adverses au cours des nombreuses réunions publiques, autrefois ce n’était pas le cas. L’exemple des élections législatives de l’année 1910 nous le prouve.
Lorsque Ferdinand Baudoin (1865-1936) maire de Couture d’Argenson de 1900 à 1936, se lance dans la campagne électorale pour décrocher un siège au conseil général des Deux-Sèvres, il fait face à M. de La Chevrelière, et il lui faut battre la campagne.
«Monsieur Barillot, instituteur à Villemain, qui possédait une bonne jument, accompagnait Monsieur Baudoin pour faire sa propagande dans les différentes communes du canton» relate Marcel Daniaud.

La politique peut faire rire
En janvier 1910 à Chef-Boutonne est créé le journal « L’Avenir Républicain », qui se dit organe démocratique des Deux-Sèvres et paraît le dimanche. Maurice Fourré en est le rédacteur en chef ; la gestion, l’administration et la rédaction sont confiées à l’imprimerie Moncontié. Visiblement, à l’approche des législatives qui se tiendront le 24 avril, c’est un journal politique. Ce canard devait être parcouru dans ses moindres coquilles par Constant Barillot.

Ferdinand Baudoin n’a pas que des amis en politique. Le journal « Le Mellois » du mercredi 13 et dimanche 17 janvier 1909 nous rapporte ce fait divers :
«Couture-d’Argenson, violation de sépulture. Le garde champêtre Seguin et le fossoyeur Brillouet viennent d’être condamnés solidairement à 3.000 fr. de dommages-intérêts au frais et dépens de la restitution de la chose, envers la femme Bruneau qui s’était portée partie civile devant le tribunal de Melle, contre la violation de la sépulture de sa mère.
On se rappelle encore, sans doute, que le célèbre garde-champêtre Seguin, le lendemain de l’enterrement de son beau-père, l’avait fait sortir de terre, de son autorité privée et avait fait creuser une autre fosse à l’endroit où, trois jours auparavant, avait été déposé le corps de la mère de la plaignante.
Une petite question pour terminer : comment se fait-il que M. Baudoin, maire de Couture, et de plus juge de paix de Villefagnan, homme par conséquent des plus considérables des environs et devant connaître les lois, n’ait lui-même déféré les coupables, ses deux fonctionnaires ! A la justice ?»

Chef-Boutonne : L’Avenir Républicain
Dans le n° 10 du 13 mars 1910, Célestin Fillon, propriétaire à Loubillé fait sa publicité : « Premier choix d’asperges d’un an et de deux ans (Argenteuil hâtive) ». « L’Avenir Républicain » demande des vendeurs et des dépositaires.
Dans le n°11 du 20 mars, M. Fillon, propriétaire à Loubillé, est cité pour acte de probité : « … ayant trouvé un porte-monnaie contenant une certaine somme d’argent le jour de la foire, s’est empressé de le remettre à son propriétaire. Nous présentons à M. Fillon nos bien sincères félicitations ».
Le n°12 fait part à ses lecteurs d’un petit problème : «Nous apprenons que L’Avenir Républicain» ne parvient pas régulièrement. Nous prions nos lecteurs et dépositaires de nous informer immédiatement des retards et manquements qui viendraient à se produire, afin qu’une réclamation motivée soit faite aussitôt à qui de droit».
Le n°13 du 10 avril 1910 relate une conférence du candidat Gaston Deschamps qui eut lieu dans la mairie de Loubillé «exactement à l’heure dite devant trois cents personnes». Une grande mairie… Nous n’avons pas retrouvé d’autres exemplaires de ce journal.
 
L'heure nouvelle en 1911
 

La jupe-culotte en 1911

 
C’est jeudi dernier à Cognac, qu’elle est apparue : toute l’après-midi de ce jour mémorable, une jolie brunette qui n’a pas froid aux yeux, a déambulé revêtue de la jupe dernière mode, la jupe-culotte, dans les principales rues de notre ville, excitant la curiosité des passants, ce qui, entre parenthèses, ne paraissait la gêner en aucune façon, au contraire. (1911)
Voici une carte postale de C. Lestin (Loubillé) représentant ces fameuses jupes-culottes.
Fallait oser porter cette âcrie !


C., cultivateur à Raix, a porté plainte à la gendarmerie contre D., marchand de cycles à Paizay-Naudouin, qui, après lui avoir vendu une bicyclette à crédit, lui a soustrait celle-ci sous prétexte qu’il ne le payait pas. D. prétend que C. n’a pas tenu les engagements qu’il avait pris. (1911)

Dimanche 17 décembre 1911, à la foire de Raix, B. du Breuil-Coiffaud (Deux-Sèvres), a été renversé et traîné sur le sol. Les spectateurs relevèrent le malheureux dans un piteux état. Le Dr Feuillet a constaté une luxation de l’épaule. Le blessé en sera quitte pour quelques semaines de repos.





En 1911, le conseil de révision
Du 17 février 1911 au 20 mai 1911, clôture le 30 mai 1911. Les jeunes gens qui ne se sont pas présentés devant le conseil de révision ont été déclarés « bons absents », et sont appelés à l’activité le 1er octobre. Les jeunes gens ayant un frère présent au drapeau comme appelé ou engagé et qui désirent être incorporés avec lui devront en faire la demande… Que ceux qui désirent être affectés à une section en qualité de secrétaires doivent en faire la demande…

Les conscrits à Paizay-Naudouin en 1911
Des individus se sont stupidement amusés à rouler une charrette à bœufs jusqu’auprès d’une mare dans laquelle ils l’ont jetée. Le propriétaire de la charrette, M. Eugène L., cultivateur, a déposé une plainte.

En 1912, un assassinat à Montjean
Mardi dernier, la paisible commune de Montjean a été mise en émoi : un crime venait d’être commis au village de Chez-Viaud. Depuis longtemps déjà, un nommé R., âgé de 73 ans, vivait en mauvaise intelligence avec son gendre, le sieur G., âgé de 35 ans. A la suite d’une nouvelle discussion survenue pour un motif des plus futiles, R., exaspéré, s’empara d’un gourdin et frappa son gendre avec une violence inouïe. Celui-ci, mortellement atteint, put néanmoins se rendre à son domicile situé à 300 mètres environ ; malgré les soins qui lui furent prodigués, il succomba quelques heures après. Le parquet, informé de ce meurtre, s’est immédiatement rendu sur les lieux et a fait procéder à l’arrestation de R. qui, après avoir passé la nuit à Villefagnan, fut écroué le lendemain matin à la maison d’arrêt à Ruffec. La victime laisse une veuve, mère de trois enfants dont l’aîné à sept ans, et sur le point de le devenir encore. G. était, paraît-il, un violent ; il avait déjà été condamné pour coups et blessures. R. passait pour un travailleur et n’avait jamais eu de condamnation…

En 1912 à Paizay-Naudouin et Villiers-le-Roux
Il y a plusieurs mois, la fièvre typhoïde avait sérieusement atteint plusieurs habitants de Paizay-Naudouin et ces jours-ci, plusieurs cas viennent de se déclarer. Certains habitants de la commune de Villiers-le-Roux sont atteints de cette maladie.

En 1912 à Villefagnan, affaire de mœurs
Une enquête est ouverte au sujet d’outrages publics à la pudeur commis par un inconnu, et à plusieurs reprises, en présence d’une dame B. qui gardait ses moutons dans les bois de Villefagnan.

A la suite du voyage en Charente des membres du Congrès archéologique, en juin dernier, il a été question du classement comme monument historique, de l’église de Raix, dont la construction paraît liée à celle du vieux château. (1912)



























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