Paizay-Naudouin
Paizay-Naudouin-Embourie

 
Autres pages concernant Paizay-Naudouin

Presse : http://villefagnan.blogs.charentelibre.fr/paizay-naudouin-embourie/

Située à la limite des Deux-Sèvres dont elle jouxte quatre communes (Pioussay-Hanc-Loubillé et Couture-d'Argenson), Paizay-Naudouin, avec ses 2208 hectares, est la commune la plus étendue du canton de Villefagnan. Elle est associée (fusion-association) avec Embourie depuis le 1er janvier 1974 (d'où Paizay-Naudouin-Embourie, par arrêté préfectoral du 28 décembre 1973 paru au JO du 19 février 1974, la commune d'Embourie est rattachée à celle de Paizay-Naudouin-Embourie.) ; la superficie de Paizay Naudouin Embourie est de 2542 hectares.

Mairie de Paizay-Naudouin-Embourie
Ouverte lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi ;
Tél. : 05 45 31 62 14 Fax : 05 45 29 57 48
.
Mail : mairie.paizay-naudouin@wanadoo.fr
 
Horaires d'ouverture de l’agence postale communale
De nouveaux horaires d'ouverture de l’agence postale communale sont en vigueur depuis le 1er décembre. L'ouverture au public se fait désormais les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h30 à 12h30 ; le mercredi de 9 h à 12h.

 
Paizay-Naudouin-Embourie dans la presse
Le voyageur (ligne de chemin de fer Ruffec-Niort) approchant de Paizay-Naudouin verra d'abord son clocher et le château de Saveilles. Des tours défensives du XVIe, aux angles de la cour, encadrent un long bâtiment qui a servi d'entrepôt pour l'armée huguenote durant les guerres de Religion. Les seigneurs du lieu étaient huguenots, l'un d'eux meurt en 1591 dans une bataille contre la Sainte Ligue. Ils faisaient célébrer le culte au château où ils hébergeaient même un pasteur.

Le train Ruffec-Niort : toute une histoire.

Journal Le Gaulois (Paris. 13 avril 1895)
SAINTES. (SIC)
"La semaine dernière, un jeune homme a été attaqué nuitamment par des loups, dans la forêt de Paizay-Naudouin. Les loups l'ont terrassé et dévoré. Le lendemain, des habitants ont trouvé ses vêtements ensanglantés.
En outre, un facteur aurait été suivi, pendant une assez longue course, par deux de ces dangereux carnivores il aurait même refusé de faire désormais sa tournée sans être accompagné.


Foires (mémoire sur l'Angoumois Gervais 1720)
«A Paizay-Naudouin, bourg, il y a douze foires par an : la Ière le 14 janvier, la 2e le premier vendredi de carême, la 3e le 1er avril, la 4e le 9 mai, la 5e le 8 juin, la 6e le 20 juillet, la 7e le 13 août, la 8e le 29 du même mois, la 9e le 1er octobre, la 10e le 18 du même mois, la 11e le novembre et la 12e le 13 décembre.


Folklore de l'Angoumois
Foires. (voir complément page église)
"Jadis on allait beaucoup aux foires, le paysan se délassait ainsi de ses longs travaux de la semaine ; les hommes y mangeaient, y buvaient et les jeunes gens y dansaient. Cet usage est à peu près perdu. Il subsiste encore à la foire d'Aigre, le 25 juin.
Il y avait partout les foires d'accueillage pour les domestiques, ceux qui se louaient pour les travaux des champs étaient ornés d'un épi de blé, les jeunes filles qui désiraient rester à la maison portaient une fleur sur la poitrine.
Aux foires de Paizay-Naudouin (1er janvier), du Vivier-Jussaud de Chives Charente-Inférieure (6 janvier) et à bien d'autres, on tirait les fouaces. Voici comment on procédait :
Le fouacier, un boulanger des environs, préparait une grande quantité de fouaces (galettes au beurre), qu'il conduisait à la foire. Une fève était cachée dans un des bords du gâteau. Les jeunes gens accouraient, prenaient une fouace, choisissaient le côté qui leur convenait et rompaient le gâteau avec un camarade ou avec le marchand. Celui qui avait la fève payait le gâteau. Les jeunes gens allaient partager leur butin avec leurs danseuses. On mangeait, on buvait, on riait. Là se liaient bien des affections qui finissaient par un mariage.
Le paysan faisait ensuite seller sa monture et regagnait son domicile. Les foires étaient pour les localités une source de revenus, aussi leur institution était-elle poursuivie avec acharnement. Les seigneurs en créèrent dans leur seigneurie, mais c'est surtout la royauté qui garda le privilège de leur établissement.

 

La population en 2000 était d'environ 450 habitants, loin des 698 en 1896, 619 en 1931 et 573 en 1968. Elle était encore de 493 en 1990. Cette diminution se reflète dans le nombre des naissances qui est passé de 126 de 1943 à 1952 à 83 de 1963 à 1972, 60 de 1973 à 1982 et 32 de 1983 à 1992.
Elle comptait : 405 hab. en 2006 ; 400 en 2008 et 414 en 2012.

Journal La Lanterne (Paris. 29 mars 1872)
Angoulême. On annonce la disparition de M. Venizat, notaire et maire de Paizay-Naudouin (Charente). Toute les recherches faites pour le découvrir sont jusqu'ici demeurées infructueuses. La fuite de cet officiel ministériel a surpris tout le monde dans la région. Le montant du passif est encore inconnu. Un mandat d'arrêt a été lancé contre lui.


Le crime du Rondeau en 1933 : http://villefagnan.blogs.charentelibre.fr/paizay-naudouin-le-crime-du-rondeau.html
 

Outre la vie agricole, les activités professionnelles comprennent deux entreprises de maçonnerie, une entreprise de travaux publics, un électricien, une fabrique de meubles, une boulangerie, une boucherie, un garage, un café-restaurant, un tabac-journaux, une infirmière libérale et une agence postale. Depuis la disparition de la dernière épicerie, la boulangerie et la boucherie se partagent la vente des produits de première nécessité.



Les halles avant d'en construire de nouvelles ont été rachetées. Le 11 août 1880, à Angoulême, le conseiller de préfecture Létourneau, signe pour le préfet et par délégation, un avis d'enquête pour l'acquisition des halles.
"Le préfet de la Charente, chevalier de la Légion d'Honneur, fait connaître que conformément à son arrêté de ce jour, pris en vertu des articles 5 et 6 de la  loI du 3 mai 1841, le plan parcellaire des halles de Paizay-Naudouin, appartenant aux sieurs de Bourdeille et consorts, et dont l'acquisition par la commune a été déclarée d'utilité publique par décret du 29 juillet 1880, et l'état indicatif des noms des propriétaires inscrits à la matrice cadastrale, seront déposés, à partir du 15 août courant, à la mairie de Paizay-Naudouin, et y resteront déposés jusqu'au 22 août 1880 inclusivement, afin que chacun puisse en prendre connaissance.
Un procès verbal d'enquête sera ouvert à la mairie pour recevoir les déclarations et réclamations qui seront faites pendant le même délai.

Commune de Paizay-Naudouin.
La mairie-école-halle est finie en 1886
Les archives de cette commune sont en déménagement, et il en résulte un état de désordre qui cessera aussitôt que le transport intégral en aura été fait de l'ancienne dans la nouvelle mairie. Les collections du Bulletin des lois, du Recueil des actes administratifs et du Bulletin officiel du ministère de l'intérieur sont brochées jusqu'à l'année 1859 inclusivement. L'état civil ancien et moderne est en cahiers, et les anciens actes de baptêmes, mariages et sépultures, qui en forment la tête, remontent à 1683. On y remarque, à la date du 10 novembre 1697, le baptême de Gabriel de Curtal, fils de Jean de Curtal, écuyer, sieur des Verdeliers, et de demoiselle Éléonore de Poisdebon, l'enfant nommé par Gabriel de la Roche et demoiselle Jeanne de Chevreuse, et à celle du 12 mars 1698, le baptême de Gabriel Girié de Chouly de Permangle, fils de Junien Girié de Chouly, chevalier, seigneur de Permangle, et de demoiselle Marie Després de Bridières. L'atlas cadastral, nouvellement relié, est en bon état.
 
Garage Ralph Bineau
  • Le Bourg
  • 16240 Paizay Naudouin Embourie
  • tél. 05 45 31 79 59 ; 05 45 29 56 02

Les habitants et le patois : http://www.cgcp.asso.fr/leblog/2010/03/le-patois-de-villefagnan-fouille-du-nord-au-sud-du-canton-pour-ses-differences/

La nouvelle école - ci-dessus - fut ouverte en janvier 1955.

Témoignages
C’est en janvier 1955 que les élèves ont fait le grand chambardement depuis les anciennes écoles,
1. celle des filles au sud de la mairie,
2. celle des pioupious à l’opposé dans les anciennes halles,
et celle des garçons à l’angle de la route d’Empuré.

«Celle-ci, c’était une école d’un autre siècle» se souvient Robert Desouche installé instituteur à Paizay avec son épouse Simone en 1953. Arlette Grangier, aussi présente, les avait rejoint en 1957.

Robert et Simone Desouche ont vécu le déménagement dans la nouvelle école en janvier 1955 : «
Les murs recouverts de plâtre suintaient l’humidité, et l’odeur de peinture nous incommodait. Mais nous disposions de locaux scolaires neufs et d’un beau logement. L’inauguration eut lieu en février 1955 avec le sénateur et le préfet qui ont visité nos appartements.»

Le matériel scolaire était celui rapatrié des anciennes écoles. «Avant de partir en vacances, nous grattions les tables afin de faire disparaître les taches d’encre et les graffitis» se souvient Francis Renaudon. Et puis elles ont été remplacées et une cantine scolaire a été créée. «Quand je suis allé passer le certif à Villefagnan, c’est notre maître qui nous a amené dans sa 403 Peugeot, aussi valait-il mieux ne pas rater ce grand diplôme».


Aujourd'hui
Une école, comprenant trois classes, gérée par un SIVOS (Paizay, Longré, Theil-Rabier) reçoit les enfants de Paizay-Naudouin-Embourie, Longré, Theil-Rabier. Les parents d'élèves des trois communes sont regroupés en association et représentés au conseil d'école.


JO du 17 novembre 1909
Art. 25. — Sont attribués à la commune de Paizay-Naudouin (Charente), à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Paizay-Naudouin et actuellement placés sous séquestre, la présente attribution faite sous la double condition par la commune :
1° d'affecter tous les revenus ou produits desdits biens au service des secours de bienfaisance;
2° d'exécuter les charges maintenues parla liste ci-dessus visée.


L'église Saint-Hilaire, du XIIème siècle, écroulée en 1702 et reconstruite l'année suivante, le château de Saveille, également du XIIème, et la gare désaffectée en 1954 (sur la ligne de chemin de fer Ruffec-Niort), témoignent du passé de la commune à diverses époques.
Les associations assurant une animation sont le Comité des Loisirs et la Société de Chasse.
Une salle des fêtes bien équipée est à la disposition de ces organismes, et des habitants, pour leurs manifestations, fêtes et réunions.

La commune dispose d'un beau camping municipal bien ombragé tout confort (tél. 05 45 31 62 14).

L'Aume : http://www.charentelibre.fr/2013/09/25/l-aume-retrouve-vie

Des gîtes ruraux confortables vous attendent
Vous pouvez les réserver en allant sur le site des Gîtes de France
 
 



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