Ils sont morts pour la France 1914 - 1918
- le 11 octobre 1914, Emile AUVIN, 22 ans, né le 6 août 1892 à Saint-Martin-du-Clocher de Emile Auvin et Marie-Louise Naffrichoux, célibataire demeurant à Saint-Martin-du-Clocher, classe 1912, matricule 4284, n° 676 au recrutement d'Angoulême, soldat à la 2e compagnie du 50e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à Auberive (Marne) - jugement du 28 avril 1920 à Ruffec, transcrit à Saint-Martin le 7 mai 1920. Inscrit sur le livre d'or.
- le 28 décembre 1914, Alexandre CRASSAT, 38 ans, né le 16 novembre 1876 à Edon (canton de Lavalette 16) de Jean Crassat et Marie Merle, époux de Françoise Mathieu, cultivateur à Saint-Martin-du-Clocher, classe 1896, matricule 021209 au corps, n° 1577 du recrutement d'Angoulême, soldat au 33e Colonial, tué à l'ennemi à Massiges (Marne) - jugement du 31 mars 1920 à Ruffec, transcrit à Saint-Martin-du-Clocher le 22 avril 1920. Inhumé dans la Marne à Minaucourt-le-Mesnil-Les- Hurlus à la Nécropole nationale de "Pont-de-Marson", tombe individuelle n° 5981. Inscrit sur le livre d'or.
- le 5 novembre 1918, Ferdinand DECHAMBE, 38 ans, né le 10 décembre 1880 à Saint-Martin-du-Clocher de Louis Dechambe et Marie Simon, époux de Marie Maître, domiciliés à Saint-Martin-du-Clocher, classe 1900, matricule 010.807 ter au corps, n° 284 au recrutement d'Angoulême, sapeur mineur à la compagnie de base 12/21 du 6e Régiment du Génie, mort de maladie contractée en service à l'ambulance 227 à Monteccio Maggiore (Italie) - transcrit le 3 juin 1920 à Saint-Martin-du-Clocher. Inscrit sur le livre d'or.
- le 7 mai 1918, Jean Marie DURET, 28 ans, né le 8 avril 1890 à La Faye de Jean Duret et Marie Cailleton (domiciliés à Saint-Matin-du_Clocher, Villeborde), célibataire, classe 1910, matricule 05287 au corps, n° 1114 au recrutement d'Angoulême, soldat à la 7e compagnie du 146e Régiment d'Infanterie, mort de ses blessures de guerre à l'hôpital mixte 32 bis (Rosendael - Nord) - domicilié à la Faye (selon fiche SGA) mais ne figure pas sur le Monument aux Morts de cette commune) - retour du corps à Saint-Martin-du-Clocher le 9 décembre 1921. Pas inscrit sur le livre d'or de Saint-Martin-du-Clocher mais sur celui de La Faye.
- le 13 février 1917, Alexandre GAGNAIRE, 47 ans, né le 8 novembre 1869 à Montalembert (Deux-Sèvres) de Pierre Gagnaire et Marie Fays, époux de Léonie Villancage et domicilié à Saint-Martin-du-Clocher, caporal à la 42e compagnie du 121e Régiment d'Infanterie, employé aux ateliers de chargement de Montluçon, mort des suites de maladie à l'hôpital temporaire n°24 installé aux Etablissements de la charité à Lavault-Sainte-Anne (Allier). Inscrit sur le livre d'or.
- le 29 janvier 1916, Paul MICHELET, 27 ans, né le 21 novembre 1889 à Vieux-Ruffec (16), classe 1909, n°520 au recrutement d'Angoulême, matricule 010788 au corps, soldat au 50e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à Neuville-Saint-Vast (Pas-de-Calais) - transcrit à La Chèvrerie le 19 juin 1916 - retour du corps le 31 mars 1922 à Saint-Martin-du-Clocher. Pas inscrit sur le livre d'or de Saint-Martin-du-Clocher mais sur celui de La Chèvrerie.
- le 28 août 1914, Eugène Victor PETIT, 28 ans, né le 30 novembre 1886 à Saint-Martin-du-Clocher de Victor Auguste Petit et Eugénie Bonin, célibataire, classe 1906, matricule 01995 au corps, n°644 au recrutement d'Angoulême, soldat à la 22e compagnie du 307e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à Moislains (Somme) - jugement du 14 janvier 1920 à Ruffec, transcrit le 28 janvier 1920 à Saint-Martin-du-Clocher. Inscrit sur le livre d'or.
- Le 22 juillet 1915, Raymond ROUHAUD, 20 ans, né le 16 octobre 1895 à Angoulême, classe 1915, matricule 955 au corps, n° 3334 au recrutement de la Seine 6e, soldat au 65e Bataillon de chasseurs, tué à l'ennemi à Barrenkopf en Alsace - jugement du 31 décembre 1920 à Paris - transcrit le 15 février 1921 à Paris (18e Arrondissement). Pas inscrit sur le livre d'or.
- Le 11 novembre 1917, Alfred Adrien Albert TALBOT, 29 ans, né le 1er septembre 1888 à Lorigné (79), classe 1908, matricule 03298 bis au corps, n° 195 au recrutement de Poitiers, caporal au 136e Régiment d'Infanterie, mort intoxiqué par gaz à l'ambulance 15/6 Chaussée Brunchast (Aisne) - transcrit le 20 janvier 1918 à Lorigné, retour du corps le 19 février 1922 à Saint-Martin-du-Clocher. Pas inscrit sur le livre d'or.
- le 26 avril 1916, François TRILLAUD, 32 ans, né le 23 août 1884 à Londigny de François Trillaud et Clémentine Dubois, époux d'Alice Louise Sansaud, domicilié à Saint-Martin-du-Clocher, classe 1904, matricule 13016825 au corps, n° L381 du recrutement de Poitiers, soldat au 78e Régiment d'Infanterie, mort pour la France à la bataille de Thienville (Meuse) - jugement du tribunal de Ruffec le 14 décembre 1916, transcrit le 27 décembre 1916 à Saint-Martin-du-Clocher, retour du corps le 16 août 1922 à Saint-Martin-du-Clocher. Inscrit sur le livre d'or.
Ci-dessous : inscrits sur le livre d'or mais pas au Monument aux morts, trois Poilus
- Le 24 avril 1915, Alexandre LAVAULT, né le 24 février 1874 à Chey (79) de Suzanne Lavault (père inconnu), classe 1894, matricule 15768 au corps, n° 120 au recrutement d'Angoulême, soldat au 94e Régiment d'Infanterie, tué à Zuyevôte (Nord). (Inscrit sur le livre d'or mais sur aucun Monument aux Morts, ni à Chey, ni à Saint-Martin-du-Clocher)
- Le 9 mai 1916, Georges MIMAUD, né le 19 décembre 1892 à Ruffec (16), domicilié à Saint-Martin-du-Clocher, classe 1912, matricule 4318 au corps, n°714 au recrutement d'Angoulême, Sergent à la 1ère compagnie de mitrailleuses du 125e Régiment d'Infanterie, mort des suites de ses blessures de guerre à Ville-sur-Cousances (Meuse). Inscrit sur le livre d'or de Saint-Martin-du-Clocher et sur le Monument aux morts de Ruffec.
- le 23 mars 1915, Ernest Eugène MONROUSSEAU, 27 ans, né le 9 décembre 1888 à Bernac, classe 1908 n° matricule 02249, n° 1537 du recrutement d'Angoulême, soldat au 160e Régiment d'Infanterie, mort des suites de maladie contractée en service à l'hôpital temporaire de Stenwoorde (Nord) - transcrit à Saint-Martin-du-Clocher. Inscrit sur le livre d'or de Saint-Martin-du-Clocher et sur le Monument aux morts de Bernac.
1939 - 1945
- Le 19 mai 1943, Henri Eléonor Banlier, 60 ans, né le 6 octobre 1883 à Saint-Martin-de-Clocher de Charles Henri Banlier et Henriette Nieul, époux de Marie Alexandrine Maisonneuve, domiciliés à Saint-Martin-du-Clocher, cultivateur, déporté et décédé au camp de Mathausen (Autriche) - transcrit le 12 juillet 1946 - Journal officiel du 27/06/1987.
- le 2 octobre 1943, Pierre DUPONT, 23 ans, né le 8 mai 1920 à Saint-Martin-de-Clocher de Pierre Dupont et Marie Eléonore Merle, époux de Suzanne Marie Thérèse Jean, domiciliés à Saint-Martin-du-Clocher, menuisier, membre du PCF, résistant, chargé du transport d'armes, arrêté le 26 février 1942 à Saint-Martin du Clocher, remis aux Allemands, transféré à la prison du Cherche-Midi le 15 avril et à Romainville le 24 août, désigné comme otage en représailles de l'attentat commis contre le docteur Julius Ritter, adjoint de Fritz Saucketl en France, incarcéré à Romainville, fusillé par les Allemands au Mont Valérien, inhumé d'abord - dans un cimetière parisien sans doute (lire : http://www.mont-valerien.fr/visiter/la-chapelle/les-poteaux-et-cercueils/) - le 22 octobre 1943, et enfin incinéré au cimetière du Père Lachaise (75) selon base de donnée SGA - inhumé dans le cimetière de Saint-Martin-du-Clocher (date ?).
- le 10 novembre 1942, Claude MIGAUD, 38 ans, né à Saint-Martin-du-Clocher le 16 février 1904 de Eugène Migaud et Ernestine Crémoux, époux de Anne Marie Armande Bouchet, domiciliés aux Molles de Saint-Martin-du-Clocher, soldat de 2e classe à la 13e compagnie de Pionniers, prisonnier de guerre matricule 33.886 rapatrié d'Allemagne venant du Stalag VIII A, décédé en gare de Belfort dans le train sanitaire 528.
Cérémonie en mémoire des héros de la résistance en février.
Saint-Martin-du-Clocher
Cérémonie émouvante en mémoire des déportés
Samedi 16 février 2013, grande cérémonie devant le monument aux morts. Depuis quatre ans, la commune en lien avec le comité de Ruffec de l’association nationale des anciens combattants et ami(e)s de la résistance (ANACR), l’association des déportés F.N.D.I.R.P. de la Charente, et les associations d'anciens combattants, rappellent les arrestations du 22 février 1942 par la police du gouvernement de Vichy. Ce rassemblement en mémoire d’Henri Banlier exterminé en mars 1943 au camp de Mauthausen et de Pierre Dupont, fusillé au Mont Valérien le 2 octobre 1943.
Quatorze drapeaux, le député, de nombreux élus et représentants des associations d'anciens combattants, les familles, ont accompagné un enfant de la commune chargé du dépôt d'une gerbe de fleurs devant le monument aux morts. Puis ce fut à Denise Banlier, fille d'Henri Banlier, et Roland Gire, neveu de Pierre Dupont, de déposer une seconde gerbe.
Le maire de la commune, Joël Trouvé a rendu hommage aux déportés dans son discours et cité Claude Migaud, prisonnier de guerre mort lors de son rapatriement en 1942. Le député Jérôme Lambert a évoqué l'espoir concrétisé du Traité de l'Elysée (traité franco-allemand du 22 janvier 1963), mais aussi mis en garde contre «le mauvais esprits». Marcel Auvin (ANACR) a cité des extraits des mémoires de la résistante Marie-Claude Vaillant Couturier déportée à Auschwitz (le 23 janvier 1943 dans le même convoi que Berthe Sabouraud de Villiers-le-Roux et Madeleine Normand d'Oradour d'Aigre). Alexis Règement a entonné le Chant des partisans. La cérémonie s'est conclue par le Chant des Marais (chants des déportés).
Dépôt de gerbe par Denise Banlier et Roland Gire.
Histoire de Pierre Dupont, de Gilbert et Henri Banlier