Saint-Martin-du-Clocher
 
Autres pages concernant Saint-Martin du Clocher
Presse : http://www.charentelibre.fr/charente/saint-martin-du-clocher/
Histoire de la rivière Péruse : http://villefagnan.wifeo.com/riviere-la-peruse.php
Mairie
Le Bourg
16700 Saint-Martin du Clocher
Mairie ouverte mardi et vendredi 13h30-16h00
Tél. Fax : 05 45 31 32 67

mairie.stmartinduclocher@orange.fr


Saint-Martin du Clocher

Les formes anciennes sont Sanctus Martinus de Cortaldeira au xie siècle, Sanctus Martinus de Clocherio en 1280. - Cortaldeira, ou *Cordalaria, serait issu d'un nom d'homme “Courtaud” et suffixe -aria signifiant « domaine de Courtaud ». Clocherio est la forme latinisée du nom commun clocher.


Saint-Martin du Clocher fait partie depuis le 1er janvier 2014 de la CDC Val de Charente (après CDC pays de Villefagnan) et du canton Charente-Nord depuis le 1er janvier 2015 (après canton de Villefagnan).
La mairie de Saint-Martin-du-Clocher s'est adaptée après la fermeture de l'école en 1975. Elle s'est installée dans l'école en 1983 (environ). Puis la classe 2e a été transformée en 2014 en appartement.
La commune s'est embellie en 2004 en effaçant ses réseaux "électricité et téléphone". La route a été réaménagée à la hauteur de la place de l'église pour accroître la sécurité dans la traversée du bourg. Des haies arbustives ont été plantées.
 

 
L'origine du bourg est attestée au cours du haut Moyen Age (Ve - IXe siècles) car en 1968 on a découvert un sarcophage avec une plaque-boucle en bronze et une épingle.

De nombreux villages se dispersent sur le territoire de la commune.


Au 19e siècle, la commune de Saint-Martin-du-Clocher comptait 330 habitants environ. Au recensement en mars 1999, elle n'en comptabilisait plus que 139.
En 2010 la commune comptait 133 habitants.


Sa superficie s'étend sur 700 hectares dont au moins un tiers recouvert de bois, traversés par de nombreux petits sentiers où il fait bon flâner.

Dans les années 1955, deux classes recevaient les enfants de la commune et même ceux des communes limitrophes puis, comme beaucoup d'écoles communales, celle de Saint-Martin-du-Clocher ferma définitivement en 1975.

Son artisanat est fort de deux plombiers-couvreurs, un chaudronnier-ferronnier, un mécanicien et un forain en habillement.
Son agriculture est majoritaire en céréales et oléoprotéagineux. On y trouve également un élevage caprin et bovin (viande).
Les terres agricoles ont été remembrées en 1966.

La commune compte encore huit exploitations agricoles, un apiculteur et un bûcheron débardeur.




A sec dans l'hiver 2004-2005.

Sur le plan touristique, la commune est traversée du Nord au Sud par sa petite rivière, la Péruse, qui, très souvent à l'approche de l'été, voit son cours s'assécher en bas du bourg, près du lavoir (un magnifique sureau... aujourd'hui disparu car une haie a été plantée).
 




Le lavoir restauré en 2010.

Conseil municipal de Saint-Martin du ClocherSession de février 1865
Achat d’une parcelle de terrain au lieu-dit le Pont de Saint-Martin auprès de Mme veuve de Champvallier, née Anne-Elisabeth Anaïs Omullane, afin de pouvoir y construire un tendoir à sécher le linge de la laverie commune qui y est attenante, laquelle acquisition et construction est indispensable aux habitants de la localité et environs, de voter une somme de 110 francs tant pour l’acquisition du terrain que pour la construction d’un mur de séparation qu’il s’agit de construire entre la propriété de Mme veuve de Champvallier et la parcelle à acheter par la commune, et enfin d’en solliciter l’autorisation à M. le Préfet.

Le lavoir vient d'être restauré, il sera inauguré samedi 5 juin 2010.

 

La Péruse offre de multiples visages, selon les saisons et le niveau de ses eaux. En été, son cours se fait souterrain.

Saint-Martin-du-Clocher : le grand débordement !

Que d'eau ! Que d'eau... La fête de cette fin décembre 2012 a débuté du côté de la Forêt-de-Tessé où la Morelle grondait sous terre. Elle est même apparue dans la vallée, Chez Dereix. A Saint-Martin du Clocher, elle s'est accoquinée avec la Péruse pour recouvrir les champs et les jardins en bas du village. Ensemble, elles ont retrouvée «la vieille mer» (leur ancien lit avant d'être canalisées) pour serpenter jusqu'à Bernac, Ruffec et le Lien. Puis l'océan grâce à la Charente.


Le petit patrimoine n'est pas non plus absent : quelques fours à pain, un four à chaux en projet de rénovation et bien sûr la petite église du XIIème siècle, restaurée il y a vingt ans, avec à l'intérieur un tableau de Saint-Martin.

Un circuit de randonnée révèle les secrets de la commune et conduit aux vestiges d'un four à chaux près du hameau de La Ferrasserie.

Un peu d'histoire
Achat d’un corbillard d’occasion
Il s’agit d’un "corbillard et de ses accessoires, le tout ayant fait un certain usage et comprend : un char placé sur quatre roues, surmonté de quatre colonnes supportant elles-mêmes un dais et sur lesquelles - un à chaque coin - pendent quatre pompons à plumets noirs - un à chaque angle extérieur et supérieur - et quatre figures en métal blanc ; une petite draperie noire de 0,30 m de largeur environ, aux franges argentées qui épouse le pourtour latéral du dais ; 3e, quatre cordons blancs avec poignée, dits cordons du poêle ; 4e, un drap noir avec raie blanche, un drap blanc crème. Et une paire de traits d’attelage en cuir et des guides également en cuir.
La présente vente aura effet au 1er janvier 1922, les communes remettront le corbillard et ses accessoires à l’adjudicataire du transport des corps des deux communes.
Cette vente est consentie moyennant la somme de 1.300 francs.
Fait à Bernac le 3 décembre 1921."
Validé par le sous-préfet de Ruffec le 7 décembre 1921.
(1) Délibération du conseil municipal de Bernac du 13 novembre 1921 et de Saint-Martin du Clocher du 20 novembre 1921
 
 



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