Le Monument aux Morts d'Embourie
 



Le monument aux morts a été inauguré le samedi 29 mai 2010 à 10h30
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Dans la presse locale : http://villefagnan.blogs.charentelibre.fr/jamais-trop-tard

Morts pour la France
 La mention « Mort pour la France » fut créée par la loi du 2 juillet 1915 modifiée par la loi du 28 février 1922. La loi du 29 décembre 1915 donne droit à la sépulture perpétuelle aux frais de l'Etat aux militaires « Morts pour la France » pendant la guerre.
L'attribution de la mention « Mort pour la France » est une opération relative à l'état civil, qui fait l'objet des articles L 488 à L 492 bis du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre.
Les membres des forces armées françaises tués au combat, morts des suites de maladies contractées ou d'accidents survenus en service commandé ont droit à cette distinction, de même que les prisonniers de guerre décédés dans les mêmes circonstances.

Une plaque a été apposée dans l'église Saint-Genis.
 

Une autre dans la mairie.

Ils sont morts pour la France

1870-1971
  • Le 23 juillet 1871, Jean COUIN, 23 ans, né le 24 janvier 1848 à Embourie de Joseph Coin et Marie Chartier, 114e régiment de ligne, décédé à l'hôpital du Val de Grâce à Paris des suites d'une infection purulente d'une blessure par coup de feu à Paris- transcrit à Embourie le 23 juilet 1871.
  • Le 16 août 1870 François PIQUAUD, 28 ans, né le 2 octobre 1842 à Embourie de Jean Piquaud et Marie Blanchard, soldat au 93e de ligne, tué à Gravelotte.
1914 -1918
  • le 16 février 1915, Gustave RENAUD, 30 ans, né le 14 novembre 1885 à Embourie, fils de Célestin Renaud et Célestine Boiron, facteur, classe 1905 n°59 au recrutement à Angoulême, Sergent au 4e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à la Forêt d'Argonne (Meuse) - transcrit à Embourie le 4 juillet 1915.  Inscrit dans le livre d'or.
  • le 17 février 1915, Léopold HOSTALLIER, 40 ans, né le 5 avril 1847 à Saint-Fraigne (16), fils de Antoine Hostallier et Marie Limouzin, époux de Constance Joullain, soldat territorial à la 29e compagnie du 125e Régiment d'Infanterie, décédé à l'hôpital mixte de Poitiers - transcrit le 8 mars 1915 à Embourie. (Non inscrit sur SGA).
  • le 7 avril 1915, Désiré Armand PROUST, 23 ans, né le 29 juillet 1891 à Chiché (79), fils de Auguste René Charles Proust et Marie Louise Chabauty, classe 1905 n°1234 au recrutement à Angoulême, soldat au 107e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi au combat de Régneville (Meurthe-et-Moselle) - transcrit le 22 juillet 1916 à Saint-Fraigne. Pas inscrit dans le livre d'or.
  • le 30 avril 1915, Ernest Marcel JOULIN, 34 ans, né le 12 août 1881 à Embourie, classe 1901 n°129 au recrutement à Angoulême) soldat au 33e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi au Bois d'Ailly (Meuse) - transcrit le 14 juin 1916 à Paris 14e (Seine). Inhumé à la Nécropole nationale "Marbotte" à Apremont-la-Forêt (Meuse), tombe individuelle n° 945. Pas inscrit dans le livre d'or.
  • le 29 mai 1915, Alexandre CHASSIN, 26 ans, né le 12 novembre 1890 à Loubillé (79) de Henri Chassin et Marie Magdeleine Pénigault, classe 1910 n°1147 au recrutement à Angoulême, soldat au 125e Régiment d'Infanterie, mort des suites de ses blessures de guerre à l'hôpital temporaire n°22 à Noeux-les-Mines (Pas-de-Calais) - pas de transcription indiquée sur SGA.  Pas inscrit dans le livre d'or.
  • le 28 juin 1915, Maurice Paul Adrien Pierre CHATAIN, 29 ans, né le 1er décembre 1886 à Argenteuil (Seine-et-Oise) de Pierre Chatain et Lucienne Amélie Leconte, cultivateur, classe 1905 n°63 au recrutement à Angoulême, classe 1913 n°305 au recrutement à Angoulême, Sergent au 57e Régiment d'Infanterie Coloniale, tué à l'ennemi (blessé à la tête) à Sitil Bahr (Turquie) - transcrit à Embourie le 25 octobre 1915.  Inscrit dans le livre d'or.
  • le 5 novembre 1916, Gaston Eugène RENAUD, 23 ans, né le 14 octobre 1893 à Embourie de Félix Renaud et Marie Baillargeon, (supposé maréchal-ferrant petite forge Embourie), , 2e canonnier au 49e Régiment d'Artillerie,  tué à l'ennemi à Frégicourt commune de Combles (Somme) - transcrit à Embourie le 25 février 1917.  Inscrit dans le livre d'or.
  • le 1er septembre 1916, Henri Louis BEGUIER, 19 ans, né le 7 septembre 1897 à Loizé (79) de Aimé Béguier et Estelle Ledoux, célibataire, agriculteur, classe 1917 n°1581 au recrutement à Angoulême, canonnier au 117e Régiment d'Artillerie Lourde, mort de maladie contractée en service à l'hôpital mixte d'Agen (Lot-et-Garonne). Retour du corps par le train aussitôt le décès - transcrit à Embourie le 2 septembre 1916.  Inscrit dans le livre d'or.
  • le 28 juin 1918, Emile Fernand Aimé BEGUIER, 23 ans,  né le 15 décembre 1895 à Loizé (79) de Aimé Béguier et Estelle Ledoux, célibataire, agriculteur, classe 1915 n°7 au recrutement à Angoulême, Caporal au 176e Régiment d'Infanterie, mort à l'hôpital complémentaire n°28 à Beziers (Hérault) de maladie contractée en service commandé. Retour du corps par le train aussitôt le décès - transcrit à Embourie le 28 juin 1918. Inscrit dans le livre d'or.
  • Le 15 novembre 1918, Henri Aimé Albin THOMAS, 33 ans, né le 31 août 1885 à Embourie, fils de Henri Thomas et Marie Sautrot, époux de Emma Brunet, classe 1905 n°45 au recrutement à Angoulême, Sergent au 307e Régiment d'Infanterie, 22e compagnie, mort à l'hôpital temporaire n°15 annexe du Sacré-Cœur à Poitiers des suites de ses blessures de guerre - transcrit à Villiers-le-Roux son domicile le 31 décembre 1918.  Inscrit dans le livre d'or de Villiers-le-Roux. 
Non inscrit sur le monument aux morts d'Embourie
  • Le 27 septembre 1915, Léopold GABOULARD, 28 ans, né le 20 janvier 1887 à Embourie de Anselme Gaboulard (décédé à Embourie le 14/9/1893 à 45 ans) et Thérèse Rouhaud cultivatrice demeurant Chez Viaud commune de Montjean (décédée le 24/07/1925 à 75 ans), ex-militaire infanterie coloniale, Mort pour la France à l'hôpital maritime de Sidi-Abdallah, port de Bizerte (Tunisie) - transcrit à Montjean en 1915, inscrit sur le monument de Montjean. Sa sœur Antoinette Octavie GABOULARD sera déportée en 1945.
1939 - 1945
  • le 23 février 1945, Antoinette Octavie GABOULARD, 55 ans, née le 30 décembre 1890 à Embourie, fille de Anselme Gaboulard et Thérèse Rouhaud, a épousé Auguste Octave Rathouin le 9 mars 1912 à Paris, décédée à Ravensbruck (Allemagne) - Journal Officiel n° 42 du 19 février 1997 page 2750. Mais ne figure pas sur la plaque à l'église.
Antoinette Rathouin née Gaboulard
Née le 30 décembre 1890 à Embourie (Charente) — Morte en déportation le 18 février 1945 à Ravensbrück (Allemagne).
Dernière d'une famille de huit enfants, Antoinette (Octavie) Gaboulard grandit au bourg d'Embourie où ses parents sont métayers. En 1912, elle épouse Octave Rathouin à Paris (XIe). Quatre ans plus tard, le 11 décembre 1916, elle entre à la Compagnie du Paris-Orléans en qualité de conductrice auxiliaire au chariot électrique, affectée à Paris-Orsay. En janvier 1919, maintenue dans son emploi après le retour des mobilisés, elle est nommée préposée aux travaux manuels puis devient aide-infirmière au service médical central en février 1929. En janvier 1942, elle est infirmière au dispensaire de la gare de Paris-Austerlitz. Elle habite au 68, rue de la Liberté, à Savigny-sur-Orge.
Le 25 janvier 1944, elle est arrêtée par la Sipo-SD et emprisonnée à Fresnes le jour même : on la soupçonne d'acheminer de la correspondance clandestine et des informations sur les transports allemands, même si la perquisition effectuée à son domicile s'est révélée infructueuse. Placée en détention de sécurité, Antoinette Rathouin est transférée au fort de Romainville le 28 mars 1944 et déportée dès le 18 avril à Ravensbrück (matricule 35276). En juin 1944, Auguste Rathouin reçoit une carte-lettre rédigée en allemand lui indiquant le camp de détention de sa femme, son numéro de matricule et son un numéro de Block (le 15). Ensuite, aucune nouvelle ne lui parvient jusqu'à ce jour d'avril 1945, quand Simone Verdain, compagne d'infortune d'Antoinette Rathouin, l'informe de son décès, survenu le 18 février 1945.
Son nom est mentionné sur la plaque commémorative du service médical de Paris-Austerlitz et à la gare, cour des déportés.
Véronique DESORMEAUX, Stéphane ROBINE
Sources : SNCF, CXXV.3 118 LM 109/2 ; SNCF, 2005/028/ÉTAT/171/9 ; SNCF, 2001/001/ATDIV/618/21 ; SHD DAVCC, 21 P 529444 ; RM (documentation de Pascal Baudouin) ; CGC ; FMD.
- Tiré de l'ouvrage Cheminots victimes de la répression 1940-1945, Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF 2017.
Dossier résistant: GR 16 P 237615 GABOULARD ép. RATHOUIN, Antoinette Octavie 30/12/1890 Embourie Charente FRANCE Homologué
 

Anselme Gaboulard et Thérèse Rouhaud, parents d'Antoinette (Octavie) Gaboulard, se sont mariés à Montjean le 6 juillet 1870. Ce jour là, Anselme Gaboulard est dit enfant naturel (exposé à l'hospice Angoulême le 22 mai 1849, lieu de naissance inconnu), âgé de 21 ans, demeurant à la Bouzatière (commune de la Magdeleine), il est décédé à Embourie le 19 septembre 1893 à 43 ans. Thérèse Rouhaud (20 ans), née le 23 septembre 1849 à Montjean, (décédée à Montjean le 24/07/1925 à 75 ans) demeurant le jour de son mariage au village Chez Viaud à Montjean, ses parents sont décédés (père le 7 oct. 1855 et mère le 26 janv. 1856), elle est accompagnée de son aïeul Etienne Rouhaud (86 ans) demeurant à la Jaroussière de la Forêt-de-Tessé.

La famille Gaboulard résidait au bourg d'Embourie en 1886. En 1891 le recensement indique: Ansailme (sic) Gaboulard (42 ans) époux de Thérèse Rouhaud (42 ans) avec pour enfants: Françoise (18 ans), Mélanie (15 ans épouse François Ollivier en 1902 à Montjean), Ansailme (12 ans, époux Clémence Rouhaud en 1902 à Montjean), Alphonsine (9 ans), Grégoire (7 ans), Paul (inscrit Léopold à l'état-civil) (4 ans) et Antoinette Gaboulard (1 an).

Algérie
  • le 25 février 1962,  Guy Jean Raymond DESSEVRE, 27 ans, né le 21 janvier 1935 à Lisieux (Calvados) de Raymond Victor Georges Dessevre et Marie Mathilde Bouny, marié à Eveline Célestine Nadaud, militaire de carrière, Sergent-chef dans les transmissions, Mort pour la France (n° 413394) à l'angle de la rue du Limousin et de la rue de Provence dans le Xe arrondissement à Alger (Algérie) - (tué par balle dans une voiture).
 
 



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