Monument aux Morts de Salles-de-Villefagnan

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Le monument aux morts a été déplacé au début des années 2000 à côté de l'église dans un site verdoyant, devant quatre cyprès. L'atmosphère des lieux se veut reposante et invite à le promeneur au recueil.
 

 
Une plaque a été apposée dans l'église, elle se complète d'un panneau relatif à la guerre d'Indochine.
Les anciens combattants de la commune entretiennent le souvenir aux côtés de la municipalité.
Morts pour la France
La mention « Mort pour la France » fut créée par la loi du 2 juillet 1915 modifiée par la loi du 28 février 1922. La loi du 29 décembre 1915 donne droit à la sépulture perpétuelle aux frais de l'Etat aux militaires «Morts pour la France» pendant la guerre.
L'attribution de la mention «Mort pour la France» est une opération relative à l'état civil, qui fait l'objet des articles L488 à L492 bis du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre.
Les membres des forces armées françaises tués au combat, morts des suites de maladies contractées ou d'accidents survenus en service commandé ont droit à cette distinction, de même que les prisonniers de guerre décédés dans les mêmes circonstances.
 



Ce monument a été inauguré le 10 avril 1922.
 
Salles-de-Villefagnan
Une bien touchante cérémonie était célébrée dimanche dernier 10 avril 1921 dans notre commune : celle de l’érection du monument aux morts de la grande guerre.
A 11 h ¼ une messe de Requiem réunissait dans notre église paroissiale une foule aussi nombreuse que recueillie.
Les chants de Dies irae , et ceux des cantiques célébrant nos morts héroïques, furent exécutés avec une maîtrise superbe par M. l’abbé Gard et M. l’abbé Journiac professeurs à l’école Saint-Paul.
Après la messe et avant l’absoute, M. l’abbé Lacroix curé doyen de Montmoreau, à prononcé une éloquente allocution ; il a rappelé avec émotion que lui-même, enfant adoptif de notre commune, était l’ami, le confident de plusieurs de nos morts ; il s’est attaché à démontrer la leçon d’énergie, de vaillance, de sacrifice et d’union qui nous a été donnée pare ces héros, morts pour nous sauver.
Après cette allocution, l’absoute solennelle fut donnée et pieusement, lentement, la foule s’écroula encore toute émue par al grandeur de cette cérémonie.
L’après-midi, à 3 heures ½, M. le Sous-Préfet était reçu à la mairie par le Conseil municipal et le comité des anciens combattants.
M. le Maire, en quelques mots, souhaitait la bienvenue au représentant du gouvernement.
Le cortège, accompagné des enfants des écoles, d’un groupe de jeunes gens portant une palme qu’ils avaient offerte, se rendait ensuite au monument. En tête, M. Gabriel Gaudin, un glorieux mutilé, portait le drapeau de la France.
Le clergé arrivait ensuite au pied du monument où nous avons remarqué de superbes couronnes offertes par les anciens combattants, les jeunes gens, la population et les parents des morts. Avant la bénédiction de ce cénotaphe, M. l’abbé Lacroix a tenu à apporter un nouvel hommage aux morts.
Ensuite eut lieu la bénédiction au milieu du respect le plus solennel. Immédiatement après, les élèves des écoles récitèrent une poésie patriotique très applaudie.
M. Paul Goumain, président du comité des anciens combattants, a parlé des souffrances de nos soldats et célébré la gloire des camarades tombés au champ d’honneur ; puis, dans une pathétique péroraison, il a apporté aux parents de ces héros des consolations élevées et a remis à la garde vigilante du conseil municipal ce témoignage perpétuel de la vaillance de nos héros.
M. Lambert, maire, a remercié ceux qui avaient accepté le soin d’élever ce monument, il a également remercié M. le Sous-Préfet d’avoir bien voulu présider cette cérémonie et le clergé d’avoir organisé avec talent la cérémonie religieuse. Il a enfin apporté aux familles de nos morts les condoléances de toute la population.
M. Clément Poinson, mutilé de la grande guerre, apporte lui-aussi un hommage à ses camarades de combat, qui payèrent de leur vie la défense de la Patrie.
M. Vignaud, ancien instituteur, offre le témoignage de sa gratitude à ceux, qui, pour al plupart, furent ses anciens élèves, et dont il exprime la légitime fierté d’avoir préparé le caractère.
M. Eugène Guignaud, ancien combattant, dit quelques mots de reconnaissance et s’incline devant ceux qui furent les pionniers de la civilisation et du droit. Il proposé en exemple, aux jeunes gens, la conduite de leurs aînés ; il leur dit de saluer avec respect ce mausolée qui sera pour la postérité le témoin de nos morts.
Enfin, M. le Sous-Préfet apporta l’hommage du gouvernement aux vingt-et-un morts de la commue de Salles. Il parla du rôle sublime de la France, nation libre et chevaleresque, attaquée par la barbarie des nations de proie.
En résumé, ce fut une belle et touchante journée dont le souvenir ne s’effacera pas de nos cœurs. Au cours de cette pieuse manifestation, l’union de pensée et d’idéal ne cessa pas de régner. En effet, la bonne volonté de chacun en fit pas défaut. Que tous soient loués ! Ils ont donné à cette commémoration du souvenir des morts, un aspect de fervent patriotisme. Ce fut pour notre commune une journée de deuil et chacun a tenu à apporter un tribut de reconnaissance aux héros de Salles morts pour la Patrie.
Un témoin.

Salles-de-Villefagnan
Une pieuse cérémonie avait lieu mardi 1er février 1922, dans notre commune : celle de l'inhumation dans le cimetière familial d'un de nos héros mort pour la France.
Lucien Dumoussaud, l'un de nos 21 glorieux morts, tombé, à Sailly-Saillisel, octobre 1916, était ramené pieusement dans ce sol natal qu'il avait tant aimé.
Une foule nombreuse et recueillie assistait à cette triste cérémonie.
Les chants de miséricorde et de prière que l'Eglise adresse à Dieu pour nos morts, étaient suivis par tous avec piété. Avant l'absoute, M. le curé, prononçait en termes touchants l'éloge de ce cher défunt. Ses paroles, d'une émotion poignante, faisaient couler bien des larmes. Il apportait à la famille les consolations élevées de la religion et donnait aux parents le plus doux espoir, celui de revoir un jour dans le ciel leur fils bien aimé.
Au cimetière, M. le Maire, M. l'Instituteur et plusieurs anciens combattants, M. Léonide Mouron, M. Eugène Guignaud, et M. Clément Poinson, tenaient en termes émus à adresser leur hommage et leur tribut de reconnaissance à l'ami, au camarade et au compagnon d'armes défunt. Ils adressaient à la famille éplorée leurs plus vives condoléances. En un mot, ce fut une émouvante cérémonie où, tous ici, du plus profond de leur coeur, apportèrent un témoignage de reconnaissance à notre grand mort.
Nous tenons à apporter à la famille Dumoussaud si cruellement éprouvée, l'assurance de toute notre sympathie.
Se sera désormais pour ses parents désolés une bien douce consolation de venir s'agenouiller souvent sur la tombe de leur fils.

Service funèbre
Un service funèbre a été célébré le 1er avril 1922 à l'occasion de l'inhumation de Robert Goumain, fils du regretté maire de la commune.
Ce jeune homme parti comme tant d'autres dès le premier jour de la mobilisation, comme brigadier au 49e régiment d'artillerie, fut emporté par une fièvre typhoïde et inhumé à Calais le 30 mars 1915, à l'âge de 22 ans, après une mort édifiante.
A l'issue de la cérémonie... M. le chanoine Lacroix en qualité de vieil ami de la famille prononça une allocution émouvante.

Les obsèques du prêtre et soldat
Le vendredi 16 juin 1922 avaient lieu la réinhumation de M. l'abbé Jean Frédéric Bernard, mort pour la France. Une pieuse cérémonie a été célébrée à cette occasion et une assistance nombreuse et recueillie est venue accompagner la dépouille mortelle de ce brave à sa dernière demeure. Plusieurs prêtres des paroisses voisines, des camardes de séminaire et d'anciens professeurs de M. l'abbé Bernard avaient tenu à l'honneur de lui rendre un dernier hommage et d'unir leur prière à son intention. M. le curé de Bioussac, qui fut le pasteur et l'ami du regretté défunt, retraça en des paroles émues sa noble carrière, qui fut courte, mais si bien remplie. Il parla des premières années de Frédéric Bernard, membre d'une famille nombreuse où régnait l'union et l'esprit de tradition dans une atmosphère de douceur et de vertu ; Frédéric Bernard y acquit bien vite les plus solides qualités. S'étant senti appelé au sacerdoce, il accomplit vite et brillamment ses études de séminariste.
Ordonné prêtre en 1908, il faut successivement vicaire à Cognac et curé de La Forêt-de-Tessé, d'où ses supérieurs ecclésiastiques le jugeant d'élite l'appelèrent à de hautes études en théologie à la faculté catholique d'Angers. Quand la guerre a éclaté, M. l'abbé Bernard dut abandonner ses études pour accomplir son devoir militaire. Il le fit avec enthousiasme ; promu au garde d'aspirant, il fait campagne au 8e régiment d'infanterie. il s'y distingua par sa bravoure, son entrain et sa compétence comme chef de section. Son régiment fut appelé un des premiers à participer à la bataille de Verdun, c'est là que l'aspirant Bernard fut mortellement blessé le 2 mars 1916. Cette mort héroïque est le couronnement d'une vie toute entière d'abnégation et de sacrifice.
Nous nous inclinons bien bas devant la tombe de M. l'abbé Bernard, prêtre et soldat. Sa vie toute entière a été un fervent apostolat : si M. l'abbé Bernard avait rêvé qu'en évangélisant des peuplades lointaines, il pourrait un jour recevoir la palme de martyr en mourant pour Dieu, que son âme soit satisfaite, car mourir pour la France, c'est encore mourir pour Dieu.
Source : Le journal de Ruffec.
 
Ils sont morts pour la France
1870 - 1871
  • Le 30 décembre 1870, François AUGER, soldat aux ouvriers d'administration, mort à l'hôpital du Mans.
  • Le 2 mars 1871, Pierre CAILLER, garde mobile, blessé à la prise de Monbéliard le 15 janvier 1871, décédé à l'ambulance de cette ville.
  • Le 10 septembre 1870, Pierre Gresillon GASCHET, soldat au 20e Bataillon de Chasseurs à pied, décédé à l'hôpital de Metz par suites de blessures reçues à Gravelotte.
1914 - 1918
  • Le 28 août 1914, Jean Stanislas Hippolyte POINSON, né le 6 mai 1884 à Aizecq (16), fils de Jean Poinson et Julie Billard, époux de Angélique Vangné, soldat à la 18e compagnie du 307e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à Moislains (Somme) - jugement du 24 mars 1920 à Ruffec, transcrit le 13 avril 1920 à Salles-de-Villefagnan. (Inscrit sur le livre d'or)
  • Le 28 septembre 1914, Camille François DECHAMBE, né le 31 mars 1883 à Salles-de-Villefagnan, Sous-Lieutenant au 6e Régiment d'Infanterie Coloniale (recrutement 1903 à Magnac-Laval), tué à l'ennemi à Loupmont (Meuse) - jugement du 26 septembre 1919 à Rochechoiart, transcrit le 28 octobre 1919 à Saint-Junien (Haute-Vienne). Site du 6e RIC bataille de Loupmont : http://www.6e-ric.info/article-5511710.html
  • Le 30 janvier 1915, Octave PANNETIER, né le 28 janvier 1892 à Salles-de-Villefagnan (16), fils de Jean Pannetier et Madeleine Grimault, soldat à la 5e compagnie du 125e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à Zonnebeke (Belgique), transcrit le 18 février 15 à Salles-de-Villefagnan. (Inscrit sur le livre d'or)
  • Le 11 février 1915, Pierre PRONZAC, 45 ans, né le 8 octobre 1870 à Ventouse (16), fils de françois Pronzac et feue Elisabeth Fantin, époux de Marie Léontine Bernard, sapeur au 5e Régiment du Génie, mort de ses blessures de guerre à l'hôpital temporaire n°1 à Verdun (Meuse) - décès transcrit à Salles-de-Villefagnan le 22 juillet 1918. (Inscrit sur le livre d'or)
  • Le 30 mars 1915, Robert Marie Georges Camille GOUMAIN, né le 6 novembre 1893 à Voulème (Vienne), célibataire fils de Octave Goumain et Narcisse Marie Pauline Sabourault, brigadier au 49e Régiment d'Artillerie, décédé à l'hôpital temporaire N°92 boulevard Gambetta à Calais, transcrit le 14 avril 1915 à Salles-de-Villefagnan, retour du corps le 31 mars 1922 à Salles-de-Villefagnan. Retour du corps le 31 mars 1922. (Inscrit sur le livre d'or)
  • Le 5 avril 1915, Edmond ARNOUL, né le 17 décembre 1883 à Verteuil (16), marié, fils de feu Pierre Arnoul et Jeanne Marchandon, soldat au 107e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi au combat de Régneville (Meurthe-et-Moselle), transcrit le 3 janvier 1916 à Salles-de-Villefagnan. (Inscrit sur le livre d'or)
  • Le 26 avril 1915, Pierre RAYNAUD, né le 24 janvier 1884 à Saint-Coutant (16), fils de François Raynaud et de Marie Valladon, époux de Alice Emilia Grelet, soldat au 104e Régiment d'Infanterie Territoriale, disparu au combat aux Eparges (Meuse). Jugement du 27 juillet 1921 à Ruffec, transcrit le 19 août 1921 à Salles-de-Villefagnan. (Inscrit sur le livre d'or)
  • Le 28 juin 1915, Alexandre MORIN, né le 26 octobre 1890 à Salles-de-Villefagnan, fils de Alexandre Morin et Marie Tribot, 2e canonnier à la 28e batterie du 52e Régiment d'Artillerie, mort de ses blessures de guerre à l'ambulance d'Argicourt (Somme) - transcrit à Salles-de-Villefagnan le 17 juin 1918. (Inscrit sur le livre d'or)
  • Le 1er juillet 1915, Albert BEGOIN, né le 24 novembre 1876 à Charmé (16), fils de Jean Bégoin et Marie Villeneuve, soldat infirmier au 94e Régiment d'Infanterie Territoriale, tué à l'ennemi par éclat d'obus à Venizel (Aisne). Transcrit à Salles-de-Villefagnan le 23 août 1915. (Inscrit sur le livre d'or)
  • Le 2 mars 1916, Jean Frédéric BERNARD, né le 27 avril 1882 à Lonnes (16), Aspirant au 8e Régiment d'Infanterie, mort de ses blessures de guerre à l'hôpital de Vadelaincourt (Meuse) - pas de retranscription à Salles-de-Villefagnan, voir texte journal de Ruffec. Retour du corps le 13 juin 1922. (Inscrit sur le livre d'or)
  • 1916, Gustave GENEUVRE, né le (inconnu SGA et décès non transcrit à Salles-de-Villefagnan, autre possibilité Gaston Geneuvre de Luxé mort en 1915).
  • Le 30 mars 1916, Gaston Clément Henri BONNAUD, né le 7 juillet 1880 à Salles-de-Villefagnan, célibataire, fils de François Bonnaud et de Françoise Goumain, capitaine au 149e Régiment d'Infanterie, mort des suites de ses blessures de guerre à l'ambulance à Dugny-sur-Meuse, transcrit le 3 juillet 1916 à Salles-de-Villefagnan. (Inscrit sur le livre d'or)
  • 1916, Alfred DEVANT, né le (Inconnu SGA, confusion possible, Voir nota plus bas).
  • Le 26 mai 1916, Marcel ANDRE, né le 31 janvier 1876 à Saint-Cybardeaux (16), fils de Jean André et Marie Elisabeth Bailloux, époux de Florestine Michelet, soldat au 209e Régiment d'Infanterie Territoriale, tué à l'ennemi à Auberive (Meuse), transcrit le 24 septembre 1916 à Salles-de-Villefagnan. (Inscrit sur le livre d'or)
  • Le 19 septembre 1916, Lucien DUBOIS, né le 24 juin 1895 à Salles-de-Villefagnan, soldat au 175e Régiment d'Infanterie, mort des suites de ses blessures de guerre à Pétorak (Grêce). Jugement rendu à Ruffec le 11 octobre 1922, transcrit à Salles-de-Villefagnan le 20 octobre 1922. (Inscrit sur le livre d'or)
  • Le 14 octobre 1916, Louis Lucien DUMOUSSEAU, né le 26 décembre 1890 à Salles-de-Villefagnan, fils de Pierre Dumousseau et Léonie Bâton, célibataire, soldat au 155e Régiment d'Infanterie, mort des suites de ses blessures de guerre à l'hôpital d'évacuation n°32 secteur 150 à Bray (Somme). Jugement du 18 mai 1921 à Ruffec, transcrit le 26 mai 1921 à Salles-de-Villefagnan. Retour du corps le 29 janvier 1922. (Inscrit sur le livre d'or)
  • Le 18 novembre 1916, Martial Eugène Octave RENOU, né le 20 avril 1873 à Velluire (Vendée), fils de André Louis Charles Renou et Marie Constance Augereau, époux de Clarisse Edith Roy, caporal au 6e Régiment du Génie, mort des suites de maladie contractée en service à Eclusier (Somme) à l'ambulance n°19 du 6e CA, transcrit le 25 juin 1917 à Salles-de-Villefagnan. (Inscrit sur le livre d'or)
  • Le 26 mars 1917, Emile Théophile ROUHAUD, né le 8 décembre 1896 à Villiers-le-Roux, fils de François (Emile) et Jean Madeleine Rouhaud, soldat à la 14e compagnie du 329e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à la tranchée d'Ecoutille, territoire de Terny (Aisne), transcrit le 29 avril 1917 à Salles-de-Villefagnan. (Inscrit sur le livre d'or)
  • Le 23 octobre 1917, Henri Emile PETIT, né le 8 janvier 1897 à Salles-de-Villefagnan, soldat au 4e Mixte Zouaves et Tirailleurs, disparu au combat au Nord-ouest de Jouy à Chavigny (Aisne), jugement du 24 août 1921 à Ruffec, transcrit le 22 septembre 1921 à Salles-de-Villefagnan. (Inscrit sur le livre d'or)
  • Le 30 juillet 1918, Célestin LABETOUILLE, né le 9 août 1897 à Salles-de-Villefagnan, fils de Grégoire Labetouille et Léonie Gerbaud, célibataire, soldat au 418e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à Pernant (Aisne). Jugement du 12 novembre 1919 à Ruffec, transcrit le 27 novembre 1919 à Salles-de-Villefagnan. (Inscrit sur le livre d'or)
  • Le 27 septembre 1918, Raoul CAILLAUD, né le 3 juillet 1898 à Salles-de-Villefagnan, soldat au 407e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à Sainte-Marie-du-Py (Marne) - transcrit à Paris le 6 juin 1919.
  • Le 6 mai 1919, Félix NORIN, né le 1er octobre 1896 à Villiers-le-Roux (16), fils de Félix Norin (dcd) et de Marie Bordaraud , célibataire, résidait aux Nègres.
  • Le 4 septembre 1919, François GROS, né le 2 mars 1874 à Salles-de-Villefagnan, de François Gros et Marie Mathilde Gavallet, décédé à Salles-de-Villefagnan.
Nota : Alfred DEVANT tué à l'ennemi le 14 septembre 1918 à Laffaux (Aisne). Il était né le 9 mai 1884 à Chassiecq (16). Soldat du 165e Régiment d'Infanterie. Jugement du 1er juin 1921 à Ruffec, transcrit à Nanteuil-en-Vallée le 11 juin 1921. Est-ce la même personne ?

1939 - 1945
  • Le 17 juin 1940, Louis BERTHON, 40 ans, né le 24 novembre 1900 à Pleuville (Charente), soldat à la 7e compagnie du 439e Régiment de pionniers, décédé à Lusigny-sur-Barse (Aube).
  • Le 6 septembre 1944, Eugène Pierre Firmin DARENTELOT, 33 ans, né le 18 novembre 1911 à Salles-de-Villefagnan, soldat FFI, mort place de l'Hôtel de ville à Saint-Jean-d'Angély (17).
INDOCHINE
  • Le 27 décembre 1946, Achille FERROUILLAT, 28 ans, né le 27 mai 1918 à Aigre de Ferrouillat François alors âgé de 34 ans et normalement journalier mais "actuellement prisonnier en Allemagne", et de Nelly Bataille, âgée de 33 ans, journalière domiciliée à Aigre, Sergent-Chef au 6e Bataillon d'infanterie coloniale, 3e bataillon, tué à l'ennemi à Hanoï au Tonkin. (Sa fiche SGA indique : lieu de transcription, Villefagrand - Charente).
 
 



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