Salles-de-Villefagnan
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Mairie
Rue des écoles
16700 Salles-de-Villefagnan Mairie ouverte les :
Salles-de-Villefagnan fait partie de la CDC Val de Charente et du canton Charente-Nord. Après avoir fait partie de la CDC Trois vallées et du canton de Villefagan.
Selon J. Martin-Buchey, Géographie Historique et Communale de la Charente, 1914-1917. - "Formant l'extrémité sud-est du canton, la commune de Salles-de-Villefagnan s'enfonce, comme un coin, entre les cantons de Ruffec et Mansle...
- Bien que par la disparition des vignes (phylloxéra à partir des années 1872), elle ait perdu depuis cinquante ans le tiers de sa population, c'est encore une des communes les plus importantes du canton.
- L'ouest de la commune est parcouru par le Bief ou Ruisseau de Moussac, petit cours d'eau qui est à sec une partie de l'année mais qui arrose quelques bonnes prairies...
- L'agriculture est du reste en honneur et les terrains incultes sont des plus rares. Un petit vignoble d'une quinzaine d'hectares a été reconstitué.
"D'azur à deux fasces de sable,
accompagnées de neuf éoliennes de même,
posées , 2, 3 et 4."
Blason conçu pour la commune de Salles-de-Villefagnan par Pascal Baudouin le 28 mars 2009, jour de l'inauguration du champ éolien.
Mairie ouverte les :
La route nationale de Paris en Espagne (RN 10) forme la limite orientale de la commune et la sépare de la commune de Verteuil. La principale voie de communication est la route de Villefagnan à Aunac (chemin de grande communication n°27)... Histoire de la RD 27
Le bourg de Salles, à dix kilomètres sud-est de Ruffec ne présente aucune particularité remarquable.
La commune de Salles possédait des carrières qui sont aujourd'hui abandonnées.
Parmi les principaux hameaux nous citerons : Les Nègres, Touchimbert, Les Guillauds, les Courtauds, Charras, Chaumont, La Folâtière, Chez-Bois, Moussac où se trouve la station de chemin de fer... La station de Salles-Moussac squr la ligne Paris-Bordeaux est fermée. Autrefois fortement plantée en vignes, la commune de Salles-de-Villefagnan s'est quasi totalement tournée surtout vers la production de céréales. Un agriculteur a diversifié sa production avec du tabac. Par ailleurs, plusieurs artisans oeuvrent dans la commune.
Si J. Martin-Buchey ne relevait dans le bourg aucun édifice digne d'intérêt, c'est sans doute parce qu'il était mal informé. En effet, depuis 1995, le club Marpen restaure un vaste ensemble de bâtiments, riche maison du XVIIe, des maisons paysannes, et l'ancien prieuré à caves voûtées...
La commune vient quant à elle de restaurer la toiture de l'église et de la mairie, et de restaurer le lavoir communal.
Deux associations animent la commune, l'amicale des propriétaires et chasseurs de Salles-de-Villefagnan et Tuzie, et le comité d'animation et des loisirs.
Un vent nouveau !
Un vent nouveau souffle sur la commune de Salles-de-Villefagnan. Le vent des énergies nouvelles, du patrimoine retrouvé, de la préservation de l'environnement. Le club MARPEN restaure entre autres l'ancien prieuré avec des stagiaires venus du monde entier, entretient son jardin européen, et développe des animations.
De bonnes idées chez les chasseurs : http://xthibault.wix.com/amicale-salles-tuzie#!a-propos1/cme2
La commune fait partie de la communauté de communes des Trois-Vallées, pour quelques mois encore en attendant la nouvelle communauté ruffécoise. Elle accompagne les initiatives en aménageant le bourg et les villages. Elle a favorisé l'implantation de neuf éoliennes qui, toutes ailes déployées, attestent de l'importance du développement durable en terme d'énergies nouvelles. A ce programme s'ajoute un projet de champ photovoltaïque. A cette modernité s'oppose une histoire riche et parfois mouvementée.
A gauche l'église et son campanile, immédiatement devant elle, le prieuré ;
au milieu du cliché, le jardin européen et la maison du XVIe un peu sur sa gauche.
Autrefois, le seigneur du village était le prieur du prieuré Saint-Martin qui relevait de l'abbaye de Nanteuil-en-Vallée, abbaye bénédictine, fondée au VIIIe siècle.
Tous les revenus de la paroisse étaient dévolus à cette abbaye, le curé de Salles se contentait de la portion congrue.
Les bâtiments du prieuré ont connu une époque faste puis se sont transformés en granges agricoles. La ruine les guettait quand le club MARPEN décide de les acquérir pour les restaurer. C'était en 1995. Chaque été, un chantier européen permet de poursuivre les travaux.
L’ambition du club est d’y développer une halte jacquaire pour l’hébergement des pèlerins, puisque ce prieuré se situe sur l’une des voies charentaises qui mènent à Compostelle, et d’y accueillir les scolaires lors des séjours organisés dans le cadre des «classes patrimoine et culturelles».
Côté environnement, l’assainissement sera autonome avec un système d’épuration confié à une roselière. L’Europe en «fil vert» A proximité, une demeure du XIXe siècle, restaurée superbement, s'est vue parée d'un puits Renaissance. Cette maison imposante a vu s'étaler à ses pieds un jardin européen. C’est la sueur des stagiaires venus de l’Europe entière et de leurs animateurs qui a permis de faire pousser en dix ans le dixième jardin du réseau ruffécois. Dans la presse : http://villefagnan.blogs.charentelibre.fr/archive/2010/06/14/salles-de-villefagnan-marpen-ouvre-un-jardin-europeen-surpre.html C’est l’Europe qui a servi de «fil vert» mais le sud et le nord ont été inversés. Les plantes du nord européen se sont donc nichées en bas, abritées d’une haie ancienne, en terre humide à proximité d’une réserve d’eau alimentée par les toits des alentours et les caniveaux des rues. Là ont été plantés des frênes, du bambou, du bouleau, du sureau. Des idées pour la circulation de l’eau ont été puisées à Grenade (à l’Alhambra). Les végétaux des pays arides campent au sommet du jardin, dans la rocaille, c’est le repère des amandier, vigne, grenadier, olivier, lavande. Pour les vitaliser, un système d’irrigation pompe l’eau de la réserve et discrètement la pousse à une fontaine au sommet du terrain. De là, elle s’écoule dans des canaux ou un petit brin de ruisseau. Les niveaux intermédiaires seront ceux des agrumes ou du laurier : pied dans l’eau, tête au soleil. Ce jardin se visite, c'est un lieu qui invite au rêve et au voyage. Les oiseaux, les poissons, les plantes indigènes se sont posées dans ce lieu qui suggère la fête et le spectacle. Et le spectacle, c'est justement ce que le maire, Gérard Sorton, a voulu promouvoir dans sa commune. A la place de l'ancienne salle des fêtes, une salle socio-culturelle flambant neuve, la Salamandre permet de proposer du théâtre, du cinéma, des concerts, des bals, des conférences, des expositions, des repas. La salle peut accueillir 295 personnes, elle dispose d’une sono et d’une vidéo, d’un grand écran, le bâtiment a été réalisé selon huit cibles qualité environnementale. Pour se fondre dans le village, des pans de murs ont été maçonnés à l’extérieur en moellons de calcaire. Et à l’intérieur, dans le hall, une superbe peinture murale de Louise Poux rappelle la fête champêtre à Chaumont, village proche du bourg. Un relais vers les nombreux villages de cette commune que l'on aimerait visiter à bord d'une calèche bercée par le pas d'un cheval de trait. Au sud du bourg, le paysage est vallonné, la commune a restauré le lavoir de Robegerbe : un havre de paix pour les pèlerins. La descente mène au bief, une rivière qui faisait marcher autrefois un moulin à blé.
Sur les cartes, se discerne l'emplacement d'un moulin à vent. Le seul qu'on ait vu tourner dans la paroisse et la commune. Mais ça, c'était il y a bien longtemps. Car aujourd'hui, neuf machines géantes brassent du vent et génèrent leur paquet d'électricité : au total, environ 18 MW de puissance ! Un spectacle à elles toutes seules, tôt le matin et tard le soir pour les amateurs de lever ou de coucher de soleil, toute la journée pour les curieux. Des curieux étonnés d'apprendre par les villageois anciens l'histoire du logis de Chaumont, «rapport à la période des guerres de religion», et, plus tard - il y a un siècle - l'affaire Charles Jeandel, un peintre, photographe un peu pervers, qui, au logis de Chaumont, aimait photographier des femmes ficelées... Un champ de 9 éoliennes en production (cliquer ici).
Pour un heureux séjour à Salles-de-Villefagnan :
Un gîte rural, La Petite Colombe chez Roger & Margaret Coombes, Place du Canton Tél. 05.45.31.24.16 www.charente-gite.com E-Mail : roger.coombes@yahoo.co.uk
Et des chambres d'hôtes, chez John et Katty Anderson : www.lacochere.com