Londigny église |
Mairie Le Bourg 16240 Londigny Tél : 05 45 31 30 58 Fax : 05 45 31 23 92 Ouverture : lundi et jeudi de 9h à 11h30 E-Mail : mairie.londigny@wanadoo.fr |
Associations
Le Foyer Rural organise une bonne part des manifestations au cours de l'année et un voyage à la neige dans les Pyrénées.
Londigny s'était associée à Montjean avec la complicité du CDAHL pour installer une bibliothèque intercommunale dans l'ancienne poste de Montjean, auprès de l'école des Cycle II et III du RPI Montjean-Bernac-Londigny-Saint-Martin-du-Clocher.
La société de chasse organise de nombreuses battues et un repas chaque année.
1911-1912 dans le Bulletin de la société historique des Deux-Sèvres.
Quand un mariage se rend, à la mairie, à Londigny et dans les environs, il trouve sur son chemin, de distance eh distance, des bouquets disposés sur une serviette placée sur une chaise. Le bouquet est souvent accompagné de dragées, d'amandes, de cigares, mis ainsi obligeamment à la disposition des invités, et aussi d'une assiette vide destinée à recevoir les offrandes des personnes généreuses. La personne qui a déposé le bouquet, quelques instants seulement avant le passage du cortège, ne doit pas se montrer, c'est pour cela qu'on profite du voisinage d'un mur, d'une haie, pour établir son éventaire.
On revient de la mairie par un autre chemin; suivre le même chemin porterait malheur. (M. Métayer, propriétaire, à Londigny).
Publié en octobre 1913 dans le Bulletin de la société historique des Deux-Sèvres.
Veillées
La vieille galanterie française s'est conservée aux champs. Si, dans une veillée, une fileuse laisse tomber son fuseau, les jeunes gens se hâtent de le ramasser, mais ils ne le remettent à la fileuse qu'au prix d'un baiser, auquel on donne le nom de potée de choux. Certaines fileuses commettent souvent l'adresse de laisser tomber leur fuseau. Si une fileuse fait tourner son fuseau entre les jambes d'un jeune garçon, son voisin, celui-ci, une fois marié, n'aura que des filles.
(M. Métayer, à Londigny).
Au temps du contrebandier d'allumettes.
par PIERRE NAUD (*)
Midi moins le quart (un matin de l'hiver 1917-18).
Un grand vieillard, chargé de deux musettes pleines à craquer, se présente à la barrière de la cour de ma grand-mère :
— Bonjour, la bourjhouèze, vous en fôti aneu ?
— Hé voui, mon pôre, o ya un moument qui vous atten'ai ! Resté don pâ deôre, entrez ! Vous prendré bin un café ?
— O l'é pâ de r'fus, ma boune. Mé combin qu'vous n'en v'lé d'ma marchandise ?.
— Fazé vère. Bon, hé bin, mété m'en 6 morsâ.
— Bon, 6 morsâ o fé 6 œu.
— Bon, d'accord ! Mé fazé attension a pâ lé cassé !
— Séyé tranquille, la bourjhouèze, yé l'habitude. L'été bon voute café, marsi tou pien ; à un d'thié jhours !
Et le «brave contrebandier» reprit sa route pendant que nous passions à table manger nos pommes de terre avec un morceau de fromage de chèvre.
Tout ceci est authentique et vécu par votre serviteur pendant que mon père était «sur le front».
En général, le fabricant d'allumettes se ravitaillait, pour le bois, chez les menuisiers-charpentiers en rognures de parquet ou autres. Il lui fallait du bois «de fil» de dix à douze centimètres de long. Il donnait en paiement deux ou trois «paquet » d'allumettes. Le bois employé était, le plus souvent, du châtaignier, du chêne, du sapin, rarement du peuplier.
Où se procurait-il le phosphore ?. On ne peut plus le lui demander.
Une fois ce travail terminé, il ne restait au fabricant qu'à tremper le bout (non écrasé) dans un bain de soufre d'un bon centimètre d'épais et ensuite dans un autre de phosphore de 2 à 3 millimètres.
(*) Ancien artisan charron-forgeron à Londigny, Charente
Des enfants de Londigny de l'autre côté de l'Atlantique...
1934 Bulletin de la SAHC
«Jeanne Baillargeon était la fille de Jean Baillargeon, originaire de Londigny, en Angoumois, qui fut un des premiers habitants de Saint-Laurent. Le séjour de la jeune fille aux Ursulines de Québec lui fit bien vite oublier ses amis les Iroquois. Elle se maria trois fois, d'abord à Jean Lebrecque, puis à Pierre Burlon et enfin à Antoine Mondin. Elle décéda à Québec le 20 août 1729. Elle avait eu des enfants de ses trois maris et elle laissa une nombreuse prospérité.»
1937 Bulletin de la SAHC
Baillargeon, Jean, né à Londigny, en Angoumois, en 1612, fils de Louis et de Marthe Fournier, décédée à Québec avant 1662, épousa à Québec, le 30 novembre 1650, Marguerite Guillebouday ; eurent 5 enfants. Cette illustre famille ne vécut pas sans subir de terribles épreuves.
Les Iroquois, poursuivant les Hurons jusqu'à l'Ile d'Orléans, avaient massacré plusieurs familles françaises et fait des prisonniers. Ils enlevèrent entre autres Jeanne Baillargeon (fille de Jean) âgée de neuf ans. Elle fut emmenée dans leur pays où elle demeura près de neuf années ; elle se plut tellement aux coutumes de ces sauvages qu'elle était résolue de passer avec eux le reste de sa vie. M. de Tracy ayant obligé cette nation de rendre tous les Français tenue en captivité, elle se retire dans les bois, de crainte de retourner dans son pays. Une religieuse lui apparut et la menaça de la châtier si elle ne retournait pas avec les Français. La crainte la fit sortir du bois et se joindre avec les autres captifs que l'on mettait en liberté. A son retour, M. de Tracy lui donna cinquante écus pour se marier ; mais au préalable il voulut qu'elle fut mise aux Ursulines pour reprendre l'esprit du christianisme qui s'était fort affaibli chez les Iroquois. Quand elle vit le tableau de la mère Marie de St-Joseph, elle s'écria : «ah ! c'est celle-là qui m'a parlé, elle avait le même habit !»
Ce Jean Baillargeon est l'ancêtre de Mgr Charles Baillargeon, né le 26 avril 1798, seizième évêque et troisième archevêque de Québec.
Baillargeon, Mathurin, né le 12 septembre 1626, à Auberry, en Augoumois, fils de François et de Marie Mignot épousa le 7 août 1650 aux Trois-Rivières Marie Métayer ; ils eurent 9 enfants.
Voire aussi Baillargeaon en page église de Londigny.
Le château du Peu puis, au fond, sur l'autre versant, le bourg de Londigny.
La partie nord de la commune se rattache aux collines boisées de Montalembert, ligne de partage des bassins de la Charente, de la Vienne et de la Sèvre Niortaise. La Péruse court du Nord-Ouest au Sud-Est dans une vallée étroite où les prairies ont cédé la place au maïs. Aujourd'hui, incapable de faire fonctionner les quatre moulins qui la jalonnent, elle fait l'objet d'une étude qui doit permettre sa réhabilitation. Elle est bien curieuse cette rivière qui s'assèche au fil de l'eau ! D'autant qu'elle préfère se cacher profondément sous terre, éviter les fossés qui ont remplacé son lit historique. Elle rigole des forages agricoles, laisse pantelants de gros tuyaux suceurs. Il faudra encore compter bien des giboulées pour la réveiller, la voir scintiller au soleil, et couler jusqu'au Lien qui, de Ruffec, l'accompagnera se déverser dans la Charente. |
L'église avant restauration.
Croix du cimetière.
Statue de la Vierge.
Le château du Peu.
Puits au hameau du Peu.
Le château du Breuil.
Une fenêtre des dépendances.
Puits en fond de Vallée.
Le lavoir de l'aire de la liberté a été restauré pour le bonheur des lavandières.