Londigny

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Londigny église
Presse : http://www.charentelibre.fr/charente/londigny/

Londigny fait partie depuis le 1er janvier 2014 de la CDC Val de Charente (après CDC pays de Villefagnan) et du canton Charente-Nord depuis le 1er janvier 2015 (après canton de Villefagnan).

Histoire de la rivière Péruse : http://villefagnan.wifeo.com/riviere-la-peruse.php
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Lire cet article sur le blog Charente Libre Villefagnan.
Il concerne Montjean et Londigny et un auteur local - Léon Deschamps né à Sauzé-Vaussais - et son roman publié en 1888 :
Le Village, Moeurs paysannes :
http://artethistoire.blogs.charentelibre.fr/histoire-montjean-et-londigny-le-roman-oublie-le-village-moe.html


Miracle !
Mairie
Le Bourg
16240 Londigny

Tél : 05 45 31 30 58 Fax : 05 45 31 23 92
Ouverture : lundi et jeudi de 9h à 11h30
E-Mail :
mairie.londigny@wanadoo.fr

Auberge du Noyer : Tél. 05 45 29 05 07 ; mail aubergedunoyer@orange.fr ; site internet www.aubergedunoyer.com

Limitrophe des communes de Sauzé-Vaussais et de Montalembert en Deux-Sèvres, à l'écart des grands axes routiers et située à l'extrême nord du canton et du département, Londigny doit sans doute son nom à Londinus, nom d'homme germanique suivi du suffixe "iacum" qui se transformera en "gny".
La population de 450 en 1900 est stabilisée à 230, et, est répartie dans plus de 25 hameaux ou écarts sur une superficie proche de 1000 ha.
L'activité principale est l'agriculture, qui, de la polyculture et de l'élevage laitier s'est orientée vers la céréaliculture et l'élevage intensif porcin et bovin avec une diminution importante du nombre des agriculteurs. Deux élevages de porcs (en bio) et un élevage de moutons sont installés sur la commune. De même qu'un élevage bovin avec vente de viande aux particuliers.

Associations
Le Foyer Rural organise une bonne part des manifestations au cours de l'année et un voyage à la neige dans les Pyrénées.
Londigny s'était associée à Montjean avec la complicité du CDAHL pour installer une bibliothèque intercommunale dans l'ancienne poste de Montjean, auprès de l'école des Cycle II et III du RPI Montjean-Bernac-Londigny-Saint-Martin-du-Clocher.
La société de chasse organise de nombreuses battues et un repas chaque année.


1911-1912 dans le Bulletin de la société historique des Deux-Sèvres.
Quand un mariage se rend, à la mairie, à Londigny et dans les environs, il trouve sur son chemin, de distance eh distance, des bouquets disposés sur une serviette placée sur une chaise. Le bouquet est souvent accompagné de dragées, d'amandes, de cigares, mis ainsi obligeamment à la disposition des invités, et aussi d'une assiette vide destinée à recevoir les offrandes des personnes généreuses. La personne qui a déposé le bouquet, quelques instants seulement avant le passage du cortège, ne doit pas se montrer, c'est pour cela qu'on profite du voisinage d'un mur, d'une haie, pour établir son éventaire.
On revient de la mairie par un autre chemin; suivre le même chemin porterait malheur. (M. Métayer, propriétaire, à Londigny).


Publié en octobre 1913 dans le Bulletin de la société historique des Deux-Sèvres.
Veillées

La vieille galanterie française s'est conservée aux champs. Si, dans une veillée, une fileuse laisse tomber son fuseau, les jeunes gens se hâtent de le ramasser, mais ils ne le remettent à la fileuse qu'au prix d'un baiser, auquel on donne le nom de potée de choux. Certaines fileuses commettent souvent l'adresse de laisser tomber leur fuseau. Si une fileuse fait tourner son fuseau entre les jambes d'un jeune garçon, son voisin, celui-ci, une fois marié, n'aura que des filles.
(M. Métayer, à Londigny).


Au temps du contrebandier d'allumettes.
par PIERRE NAUD (*)
Midi moins le quart (un matin de l'hiver 1917-18).
Un grand vieillard, chargé de deux musettes pleines à craquer, se présente à la barrière de la cour de ma grand-mère :
Bonjour, la bourjhouèze, vous en fôti aneu ?
voui, mon pôre, o ya un moument qui vous atten'ai ! Resté don deôre, entrez ! Vous prendré bin un café ?
O l'é de r'fus, ma boune. combin qu'vous n'en v'lé d'ma marchandise ?.
Fazé vère. Bon, bin, mété m'en 6 morsâ.
Bon, 6 morsâ o 6 œu.
Bon, d'accord ! fazé attension a cassé !
Séyé tranquille, la bourjhouèze, l'habitude. L'été bon voute café, marsi tou pien ; à un d'thié jhours !
Et le «brave contrebandier» reprit sa route pendant que nous passions à table manger nos pommes de terre avec un morceau de fromage de chèvre.
Tout ceci est authentique et vécu par votre serviteur pendant que mon père était «sur le front».
En général, le fabricant d'allumettes se ravitaillait, pour le bois, chez les menuisiers-charpentiers en rognures de parquet ou autres. Il lui fallait du bois «de fil» de dix à douze centimètres de long. Il donnait en paiement deux ou trois «paquet » d'allumettes. Le bois employé était, le plus souvent, du châtaignier, du chêne, du sapin, rarement du peuplier.
se procurait-il le phosphore ?. On ne peut plus le lui demander.
Une fois ce travail terminé, il ne restait au fabricant qu'à tremper le bout (non écrasé) dans un bain de soufre d'un bon centimètre d'épais et ensuite dans un autre de phosphore de 2 à 3 millimètres.
(*) Ancien artisan charron-forgeron à Londigny, Charente


Des enfants de Londigny de l'autre côté de l'Atlantique...
1934 Bulletin de la SAHC
«
Jeanne Baillargeon était la fille de Jean Baillargeon, originaire de Londigny, en Angoumois, qui fut un des premiers habitants de Saint-Laurent. Le séjour de la jeune fille aux Ursulines de Québec lui fit bien vite oublier ses amis les Iroquois. Elle se maria trois fois, d'abord à Jean Lebrecque, puis à Pierre Burlon et enfin à Antoine Mondin. Elle décéda à Québec le 20 août 1729. Elle avait eu des enfants de ses trois maris et elle laissa une nombreuse prospérité.»


1937 Bulletin de la SAHC
Baillargeon, Jean, à Londigny, en Angoumois, en 1612, fils de Louis et de Marthe Fournier, décédée à Québec avant 1662, épousa à Québec, le 30 novembre 1650, Marguerite Guillebouday ; eurent 5 enfants. Cette illustre famille ne vécut pas sans subir de terribles épreuves.
Les Iroquois, poursuivant les Hurons jusqu'à l'Ile d'Orléans, avaient massacré plusieurs familles françaises et fait des prisonniers. Ils enlevèrent entre autres Jeanne Baillargeon (fille de Jean) âgée de neuf ans. Elle fut emmenée dans leur pays elle demeura près de neuf années ; elle se plut tellement aux coutumes de ces sauvages qu'elle était résolue de passer avec eux le reste de sa vie. M. de Tracy ayant obligé cette nation de rendre tous les Français tenue en captivité, elle se retire dans les bois, de crainte de retourner dans son pays. Une religieuse lui apparut et la menaça de la châtier si elle ne retournait pas avec les Français. La crainte la fit sortir du bois et se joindre avec les autres captifs que l'on mettait en liberté. A son retour, M. de Tracy lui donna cinquante écus pour se marier ; mais au préalable il voulut qu'elle fut mise aux Ursulines pour reprendre l'esprit du christianisme qui s'était fort affaibli chez les Iroquois. Quand elle vit le tableau de la mère Marie de St-Joseph, elle s'écria : «ah ! c'est celle-là qui m'a parlé, elle avait le même habit !»
Ce Jean Baillargeon est l'ancêtre de Mgr Charles Baillargeon, le 26 avril 1798, seizième évêque et troisième archevêque de Québec.
Baillargeon, Mathurin, le 12 septembre 1626, à Auberry, en Augoumois, fils de François et de Marie Mignot épousa le 7 août 1650 aux Trois-Rivières Marie Métayer ; ils eurent 9 enfants.


Voire aussi Baillargeaon en page église de Londigny.


Le château du Peu puis, au fond, sur l'autre versant, le bourg de Londigny.


 


La partie nord de la commune se rattache aux collines boisées de Montalembert, ligne de partage des bassins de la Charente, de la Vienne et de la Sèvre Niortaise.

La Péruse court du Nord-Ouest au Sud-Est dans une vallée étroite où les prairies ont cédé la place au maïs. Aujourd'hui, incapable de faire fonctionner les quatre moulins qui la jalonnent, elle fait l'objet d'une étude qui doit permettre sa réhabilitation.

Elle est bien curieuse cette rivière qui s'assèche au fil de l'eau ! D'autant qu'elle préfère se cacher profondément sous terre, éviter les fossés qui ont remplacé son lit historique. Elle rigole des forages agricoles, laisse pantelants de gros tuyaux suceurs. Il faudra encore compter bien des giboulées pour la réveiller, la voir scintiller au soleil, et couler jusqu'au Lien qui, de Ruffec, l'accompagnera se déverser dans la Charente.

La Péruse s'enfonce sous terre une bonne partie de l'année avant d'arriver à Saint-Martin-du-Clocher, elle réapparaît seulement à quelques pas de Ruffec. En période de forte pluie, peu à peu, elle reprend son lit supérieur et "joint les deux bouts" en rétablissant son cours entre Bernac et Saint-Martin-du-Clocher.

Roue du moulin de l'Epine.
 

L'aménagement d'un sentier de randonnée permet de découvrir le patrimoine :
  • l'église Saint-Hilaire du XIIe siècle au clocher-mur caractéristique du nord du canton de Villefagnan.
  • Etc.


L'église avant restauration.


Croix du cimetière.

  • Les aménagements commencés ou programmés pour la mise en valeur des bâtiments communaux ont vu l'effacement des réseaux dans le bourg, l'aménagement d'un jardin public, la restauration du lavoir communal, le réaménagement des places de la mairie et de l'église, et la création de plusieurs aires de pique-nique le long de la Péruse permettant d'apprécier le calme et la douceur de vivre dans un cadre varié allant des bois sombres de châtaigniers aux vastes étendues de maïs ou colza en passant par la rivière bordée de peupliers.



Statue de la Vierge.


Le château du Peu.
 

  • le château du Peux, imposante construction du siècle dernier, dans l'esprit de Viollet le Duc.
  • Ce château a été construit sur l'emplacement d'un ancien logis charentais.
  • Une rivière artificielle était alimentée en eau par un moulin à huile adapté pour pomper l'eau de la Péruse et la rejeter au moyen de conduites vers le haut de la colline.



Puits au hameau du Peu.


Le château du Breuil.


Une fenêtre des dépendances.



Puits en fond de Vallée.



Le lavoir de l'aire de la liberté a été restauré pour le bonheur des lavandières.


 

  • La vallée de la Péruse est un site méconnu, apprécié par ses habitants et par tous les curieux qui, quittant les grands itinéraires touristiques, se laissent prendre à son charme discret.
 
 



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