Le logis de Guignebourg

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Il ne reste que peu de témoins du passé de ce logis, déjà à l'état de ruines au milieu du XVIIIe siècle.

Vers 1450, le logis de Guignebourg appartient à Pierre de la Porte qui maria sa fille Marie à Pierre de Vasselot, seigneur du Breuil-Millon. Les Corgnol, puis les Beauchamp au XVIIe en seront les seigneurs.
Par mariage, le logis passe aux Ponthieu. En 1783, Auguste-François Prévost acquiert Guignebourg.


De Beauchamps branche de Guignebourg (Londigny)


De Beauchamps portait :
"D'azur à l'aigle au vol abaissée d'argent, becquée et membrée de même".

De François de Beauchamps, écuyer, seigneur de Bussac, Villeneuve, Souvigné, Maisonnais, Chastenet le Rond, etc. époux avant 1550 de Marie de Ponthieu est né Olivier.
1. Olivier de Beauchamps, écuyer, époux le 10 mars 1587 de Marthe Arnoul. Il eurent :
2. Isaac de Beauchamps, écuyer, seigneur de Guignebourg. Epoux le 15 janvier 1624 de Marie de Barbezières. Ils eurent  Charles.
3. Charles de Beauchamps, écuyer, seigneur de Guignebourg. Epoux le 4 mars 1645 de Marie Lériget. Ils eurent Elisabeth, mariée avec Thomas de Ponthieu.


Vers 1767
Michel Robert (1715-1793), écuyer, né à Lhomaizé (86), décédé à Angoulême, était seigneur de Guignebourg et de la Péraudière (Montjean). Anobli par Louis XV en 1759, il avait acheté à cette date Guignebourg pour le titre qui allait avec. Il était maître de Forges (Taizé, Verrières, Champlaurier). Il avait épousé Anne-Suzanne Dupont, et leur fille épousa le 27 avril 1767 Alexandre-Louis Dumas, écuyer, seigneur de Chébrac, Salvert.

M. Robert de Guignebourg, en 1756, remporta le prix des arts de l'Académie de Besançon pour son "Mémoire sur les forges à fer". Autre exemple : "Moyens d'améliorer les fers aigres, que la forme sur laquelle est monté le fourneau d'Aizy, est d'après les principes de M. Robert de Guignebourg, dont la méthode a été rendue publique par ordre du gouvernement". Ou encore : Le sieur de Guignebourg écrit en 1774 : "Le principal agent d'une forge est le gros marteau qui pèse pour l'ordinaire 800 à un milliers, [de livres soit 450 kg...] mais le travail continuel d'un aussi gros agent causent souvent des cassures dont la réparation coûte tous les ans beaucoup de journées...; on a réussi dans quelques forges à travailler avec des marteaux de fonte,..."

En 1789, Michel Robert de Guignebourg, écuyer, est seigneur de Scée, Servolle, Fonciron, Andreville, le Petit Bardines.
 



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