Monument aux Morts de Tuzie
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Morts pour la France La mention « Mort pour la France » fut créée par la loi du 2 juillet 1915 modifiée par la loi du 28 février 1922. La loi du 29 décembre 1915 donne droit à la sépulture perpétuelle aux frais de l'Etat aux militaires « Morts pour la France » pendant la guerre. L'attribution de la mention « Mort pour la France » est une opération relative à l'état civil, qui fait l'objet des articles L 488 à L 492 bis du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre. Les membres des forces armées françaises tués au combat, morts des suites de maladies contractées ou d'accidents survenus en service commandé ont droit à cette distinction, de même que les prisonniers de guerre décédés dans les mêmes circonstances. Le monument aux morts était initialement érigé devant la mairie-école de Tuzie.
Cette plaque est apposée dans l'église de Courcôme commune aux deux paroisses.
Ils sont morts pour la France
1870 - 1871 - Le 14 mai 1871, Pierre FLAUD, 21 ans, né le 5 juillet 1850 à Tuzie, fils de Pierre et Marie Lavauzelle, matricule 7570, soldat au 65e de marche, 1er bataillon, 2e compagnie, décédé des suites de ses blessures de guerre - éclat d'obus à la cuisse gauche - à l'hôpital militaire du Trianon à Versailles où il était entré le 8 mai 1871.
1914 - 1918 - Le 24 août 1914, Marcel René NIVELLE, 22 ans, né le 23 juillet 1892 à Tuzie de François Nivelle et Marie Lavauzelle, célibataire et cultivateur, classe 1912, n° 719 du recrutement d'Angoulême, matricule 4750, soldat à la 2e compagnie du 125e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à Reméréville (Meurthe-et-Moselle) - jugement du 12 janvier 1921 à Ruffec, transcrit à Tuzie le 20 janvier 1921. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 11 janvier 1915, Camille Jean DOMAIN, 22 ans, né le 23 septembre 1893 à Tuzie de Jean Domain et Françoise Ménard, célibataire, cultivateur demeurant à Tuzie, classe 1913, n° 273du recrutement d'Angoulême, matricule 9399, soldat au 60e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à Cuffies (Aisne) - jugement du 24 mars 1920 à Ruffec, transcrit le 20 avril 1920 à Tuzie. Inscrit dans le livre d'or.
- Le 7 juillet 1917, François Albéric DESSEMME (DESEMME sur SGA), 32 ans, né le 21 novembre 1885 à Tuzie de François Dessemme et de Marie Flaud, n° 61 au recrutement d'Angoulême, engagé volontaire, classe 1905, matricule 03003, adjudant au 87e Régiment d'Artillerie Lourde, mort de ses blessures de guerre à l'hôpital belge de Beveren-sur-Ysère (Belgique) - retour du corps annoncé en gare de Ruffec pour le 29 avril ou 1er mai 1922. (écrit DESEMME sur la base SGA). Inscrit dans le livre d'or.
- Le 27 octobre 1918 , Gabriel MARAIS, 36 ans, né le 11 mai 1882 à Tuzie de Jeanne Marais, marié à (X) Blanchard , cultivateur, classe 1902, matricule 15516 au corps, n° 712 du recrutement d'Angoulême, soldat à la compagnie hors rangs du 107e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi à la bataille de Piave (Italie) - jugement du 1er février 1922 à Ruffec, transcrit à Tuzie le 16 février 1922. (DcD le 26 octobre sur le monument de Tuzie, le 27 octobre sur la fiche SGA.) Inscrit dans le livre d'or.
- Le 17 janvier 1920, Jean Turcat, 28 ans, né le 24 juin 1892 à Villairet (Souvigné 16) de Jean Turcat et Françoise Laidet. Décédé le 17 janvier 1920 chez lui à Tuzie. Serait deux fois cité à l'ordre du jour selon une plaque ajoutée sur le monument aux morts de Tuzie. Ne figure pas sur le livre d'or ni sur SGA. Décédé probablement des suites de la guerre.
Son épouse lui attribue elle-même la mention Mort pour la France, elle a apposé une plaque sur le Monument aux morts de Tuzie. Elle a dû créer son désespoir mais personne ne l'a entendue.
Ce Poilu mériterait de faire partie de la très longue liste des Morts pour la France. Rien ne serait plus facile : http://www.memoire-net.org/article.php3?id_article=143 Morts pour la France
La mention « Mort pour la France » fut créée par la loi du 2 juillet 1915 modifiée par la loi du 28 février 1922. La loi du 29 décembre 1915 donne droit à la sépulture perpétuelle aux frais de l'Etat aux militaires « Morts pour la France » pendant la guerre.
L'attribution de la mention « Mort pour la France » est une opération relative à l'état civil, qui fait l'objet des articles L 488 à L 492 bis du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre. Les membres des forces armées françaises tués au combat, morts des suites de maladies contractées ou d'accidents survenus en service commandé ont droit à cette distinction, de même que les prisonniers de guerre décédés dans les mêmes circonstances.
Quelques liens pour en savoir plus :
