La Chèvrerie

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La Chèvrerie
La Chèvrerie monument aux morts

La Chèvrerie église
La Chèvrerie histoire


Presse : ?https://www.charentelibre.fr/charente/la-chevrerie/

La commune de la Chèvrerie se situe dans l'ancien canton de Villefagnan devenu, avec Ruffec et Aigre, Charente-Nord, et sur l'ancien territoire de la CDC du pays de Villefagnan devenue
 CC Val de Charente en s'associant à Ruffec, Trois Vallées et Villefagnan.

Mairie
16240 Villefagnan
Ouverture : mercredi 16h-18h et vendredi 10h-12h
Tél/Fax : 05 45 31 25 36

Mail : mairie.chevrerie@wanadoo.fr
 
D'une superficie totale de 461 hectares, dont 70 de bois, la commune est maintenant essentiellement à vocation agricole : céréales, élevages bovins, porcins et caprins (des chèvres, il y en a encore).

Ci dessus, la mairie-école érigée en 1884.

La mairie et la salle des fêtes ont été revisitées en 2009
De l’espace et de la haute qualité environnementale pour le renouveau de la mairie
De plus en plus de public à accueillir, faute entre autres à la LGV, un bâtiment bien entretenu mais construit selon les normes de 1884, la mairie avait besoin d’espace et d’une cure de jouvence.
Limiter la facture de chauffage.
Il ne reste que les murs, la charpente et les tuiles. Les menuiseries seront remplacées par des modèles en bois. Les murs, à l’intérieur, seront enduits de chanvre et de chaux, le bâtiment isolé sous plafond par de la ouate de cellulose, des plafonds suspendus ajoutés pour l’isolation phonique. La salle des fêtes recevra une isolation extérieure.
En attendant la fin du chantier, les bureaux ont été regroupés dans la salle des fêtes. «Là au moins, dit l’édile, on a de la place.» C’est vrai que son ancien bureau était exigu, il servait de couloir. Mais c’est d’abord au public que la municipalité à pensé. Avec un parking devant la mairie. «Un sens giratoire évitera de manœuvrer pour repartir, au centre, une pelouse et deux rangées d’arbres seront plantés.» L’accès aux bureaux se fera par deux rampes à plan incliné pour faciliter l’accès en fauteuil roulant. Dès la porte ouverte, un espace accueil avec la secrétaire de mairie, puis le bureau du maire. Celui-ci sera normalement ouvert, il pourra se fermer facilement pour plus de confidentialité. Un coin attente complètera avec des chaises et des panneaux d’information, les toilettes seront aux normes «handicapés».
Tout le rez-de-chaussée en travaux. Une nouvelle salle accueillera les réunions du conseil. L’étage où dorment les anciennes chambres du logement de l’instituteur, sera rafraîchi.
Désormais, les locaux de la mairie ne communiqueront plus avec la salle des fêtes. Des sanitaires spécifiques à cette dernière seront crées dans l’ancien bureau du maire. «Nous pouvons loger environ cent personnes dans cette salle des fêtes équipée d’un espace pour réchauffer les plats, mairie et salle des fêtes auront un nouveau chauffage électrique, nous avons choisi un modèle performant et programmable pour ne chauffer que les jours d’ouverture, avec un hors-gel en hiver.»


L'école fermera en 1969. Personne ne sera surpris que La Chèvrerie, nom d'origine latine, signifie "le lieu où l'on élève des chèvres". L'évolution de l'agriculture a modifié le paysage, les landes qui accueillaient autrefois les chèvres se sont transformées en champs cultivés.
La Chèvrerie mérite un long arrêt, bien plus qu'une simple visite, car d'apparence ordinaire, cette commune est dotée d'une histoire très riche et peu banale.
Son territoire se situe à la limite des terres calcaires et des terres rouges (argiles à silex). Ses bois sont donc en partie composé de chênes et de châtaigniers. Cette terre était, autrefois, réputée pauvre, couverte de landes (ceci est à mon avis très fortement exagéré), semée de blé, plantée de mauvaises vignes et de prés. Il faut se rappeler qu'elle se partage en terrains de nature différente, donc couverts de végétation différente. La terre rouge (argile) n'a jamais été idéale pour la vigne ; le calcaire, trop aride, n'est pas adapté aux prairies.
Les prairies artificielles, les engrais, ont rapidement confirmé la vocation agricole de cette commune.


Un sentier de randonnée portera vos pas dans un magnifique espace de verdure au départ de l'église, passant par le village fleuri de La Renaudière, à proximité du village de La Tour, parcourant la zone boisée à la découverte du trou de Trotte-Chien et de la Mare des Chaumes. Ce sentier de randonnée, parfaitement entretenu, est l'un des plus beaux de la région. Pénétrant souvent dans de magnifiques sous-bois, il se faufile au travers de superbes vallées verdoyantes. Souvent, la Coulée Douce (club de randonnée Ruffécois), a organisé ici, avec l'aide énergique de la municipalité, de superbes journées.

La mare des Chaumes a été réalisée au fond d'une petite vallée. Elle fut construite en 1902 afin d'éviter aux habitants la peine d'aller chercher l'eau à la Péruse, distante de 2 kilomètres.






Cette mare mérite le détour : le site est magnifique, parfaitement entretenu. Des poissons profitent de cette eau accueillante.
 

La tour aux Vilains, ancien pigeonnier en ruine, mais de construction solide (son état ne s'est pas trop dégradé depuis un siècle), mériterait une restauration de qualité. C'est fait en partie, il ne reste que le toit de lauzes à reconstruire.

Fruit d'une volonté tenace, d'un courage émérite, "accouchée au forceps", à l'ancienne chapelle, trop vétuste, trop petite, située dans le cimetière, à l'emplacement actuel de la croix, a succédé une église neuve. L'ancienne Chapelle a été détruite en 1921. Les moellons de ses murs ont servis à édifier le mur du fond du cimetière.Notons que le cimetière n'a pas fait l'objet de déplacement (en 1771, il était fait par le Roi obligation d'éloigner les cimetières des habitations) comme c'est généralement le cas ailleurs, mais qu'à l'inverse, c'est la chapelle qui a été déplacée. Une tombe ancienne est datée de l'An premier de la République Française. L'église (la chapelle) a été achevée en 1905, totalement voulue et financée par les habitants (association de paroissiens sous l'impulsion du maire de l'époque, Jean Sicard).
 

Quelques sites privés particulièrement intéressants, en attendant une restauration, apportent des témoignages irréfutables :
  • cette vieille et très belle maison du 17 ou 18ème siècle (ci-dessus) certifie que les fenêtres de cette époque recevaient des petits carreaux, et non pas le contraire comme trop souvent écrit (dans ce cas, il faut chercher une construction ou rénovation du 19ème siècle).
* Notons que les portes (pleines) mesurent 1,8 mètre de haut et 0,8 mètre de large, et que les fenêtres mesurent 1 mètre de haut pour 0,7 mètre de largeur (avec 12 carreaux).

La mairie-école a été construite en 1887.
L'école a été fermée en 1969, et depuis 1996 la salle de classe est devenue une magnifique salle des fêtes.
Les anciens, lorsqu'ils s'y rendent à l'occasion d'organisations festives, doivent certainement avec grande émotion se remémorer cette époque où ils apprenaient, là, à lire et écrire...

Le bulletin municipal n° 26/2000 offre ce beau récit : l'histoire de l'école à La Chèvrerie.

Avant d'être construite au lieu dit Champ du Fossé, l'école fut dispensée en d'autres endroits de la commune.
Nous retrouvons trace en 1861 qu'une somme de 650 francs est allouée pour le traitement fixe et le logement de l'instituteur, sans mention de l'emplacement de l'école.
Le 1er mai 1874, un bail est passé avec M. Charles Sicard, propriétaire demeurant à Ruffec, qui donne à loyer pour maison d'école une habitation sise à La Giraudrie consistant en 4 chambres, grenier, cour. chais, écurie, hangar, jardin de 4 ares au Milliauds, poulailler ... moyennant la somme de 90 francs.
En mars, M. Sicard décide d'augmenter ce loyer à 150 francs ; le conseil municipal se met alors en quête d'un autre local.
Le 23 septembre 1877, un bail de 3 années est passé avec M. Jean Sicard, demeurant à La Renaudière pour la location d'une maison sise au Bourg comprenant cuisine, 2 chambres, chais, cour, grenier, droit à la mare, petit jardin, emplacement pour latrines, hangar, écurie, jardin de 3 ares au Breuil de Praille, moyennant la somme de 86 francs la 1ère année et 100 francs les deux autres. (
Cette maison d'habitation est en partie celle où résident de nos jours Monsieur et Madame André Constant Bouillon.)
A l'époque, l'école n'était pas gratuite pour tous : le taux de la rétribution scolaire qui complétait le traitement fixe de l'instituteur était fixée par le conseil municipal. Exemple de 1879 : 1 F 50 par élève par mois pour les enfants jusqu'à 8 ans, 2 F pour les 8 à 10 ans, 2 F 50 pour les 10 à 13 ans et 3 F pour les 13 ans et plus. Pour les élèves admis gratuitement, le conseil finançait pour 1 F 50 par élève par mois.

En février 1880, le sous-préfet de Ruffec "signale la situation très défectueuse de l'école et l'urgence d'y mettre un terme. Il constate en outre le mauvais vouloir ou l'indifférence de l'autorité municipale qui atermoie toujours ou paraît méconnaître cet état de choses... En conséquence, j'invite à prendre de suite les résolutions utiles,... que si rien n'a été fait ou décidé à Pâques, l'école sera fermée." Le Conseil se préoccupe donc de chercher un local ou un emplacement pour y bâtir une maison d'école. En juillet 1880 son choix se porte sur une pièce de terre située Champ de la Chapelle appartenant au sieur Coquillaud, emplacement actuel.
Le sous-préfet approuve ce choix et l'acquisition est réalisée ainsi qu'une parcelle appartenant à Louis Bonnaud pour servir de passage pour l'accès.
Les travaux sont achevés en 1884 par le mur de clôture, pour un coût global de 20 200 francs.

Depuis la loi Ferry de mars 1882, l'instruction primaire est obligatoire, l'école publique est neutre et gratuite :
  • une commission communale est chargée de surveiller et d'encourager la fréquentation de l'école (1882) ;
  • une caisse des écoles est créée pour récompenser "sous forme de livres utiles les élèves les plus appliqués et aider les élèves indigents ou peu aisés en leur donnant les livres ou les fournitures de classe qu'ils ne peuvent se procurer" (1902) ;
  • la bibliothèque scolaire est "appelée à rendre de réels services en développement chez l'enfant le goût des saines lectures, enrichie d'ouvrages se recommandant par leur valeur littéraire et morale" (1922).
Les registres montrent qu'entre 1881 et 1969, se sont succédés pour instruire les enfants de La Chèvrerie, 26 instituteurs et institutrices, bien qu'une délibération de 1898 stipule que le Conseil Municipal demande que la direction de l'école continue d'être confiée à un instituteur !
Notre école primaire communale a fermé ses portes définitivement en juin 1969, n'ayant plus que 13 élèves. Les enfants de la commune ont alors été dirigés vers les écoles de Montjean ou Villefagnan. Aujourd'hui, l'école de rattachement est officiellement celle du chef-lieu de canton. Mais on assiste à une dispersion aussi bien vers Villefagnan que vers Ruffec, au gré des convenances parentales.
NB : les informations ci-dessus sont extraites de documents d'époque conservés en mairie.

Merci à M. Jean-Marie Sicaud, ancien maire de La Chèvrerie.

La salle des fêtes

La salle des fêtes

Pour réserver : Tel/Fax 05 45 31 25 36
mairie-chevrerie@wanadoo.fr

Dimensions - capacité : 60 m2, 60 personnes, cuisine équipée.
Tarifs location :
- salle seule : habitant commune 24€ ; hors commune 48€.
- salle et cuisine : habitant commune 40€ ; hors commune 80€.
- pour vin d'honneur et petite utilisation : hors commune 24€.
Charges : 
- Electricité : 0.15 € /kw
- Vaisselle : 1€ le couvert
Caution : 150 €
Un grand parking et un pré à proximité.

 
 



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