Histoire de La Chèvrerie

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La Chèvrerie
La Chèvrerie monument aux morts

La Chèvrerie église
La Chèvrerie histoire

 
La Chèvrerie est aujourd’hui une commune du canton Charente-Nord (ex canton de Villefagnan) et de la CDC Val de Charente (ex Pays de Villefagnan). Mais, jusqu'en 1789, elle était dans la sénéchaussée et élection d’Angoulême, le diocèse de Poitiers, et relevait du marquisat de Ruffec.

Les Blondeau, seigneurs de la Chèvrerie, sont cités : «des plus anciens bourgeois notables familles de la ville de  Ruffec».
Antoine Blondeau, premier ancêtre connu, épousa vers 1520, Julienne Mayas, dont il eut René, sieur de la Chèvrerie, greffier et procureur fiscal de Ruffec, dès 1553, marié à Isabeau Grézin.
Le petit-fils Jacques Blondeau, sieur de la Chèvrerie, homme d'armes, à la garde du château de Ruffec, servit dans les armées du roi, sous les comtes de la Rochefoucauld. Il épousa le 22 janvier 1584, en première noces Françoise Vinatier, fille de Jacques et d'Anne Duraffoux, puis, en secondes noces, Rachelle Huet, fille de J.Huet, sieur de Launay qui lui donna Philippe, sieur de la Chèvrerie, majeur en 1624, dont Jean-François Blondeau, curé de Juillé et Marie Blondeau, épouse d’Abraham Tartas des Forges.
Le 2 novembre 1594, Jacques Blondeau, sieur de la Chèvrerie, époux de Françoise Vinatier, fut condamné pour homicide par le présidial d'Angoulême, à la requête de Françoise Flavieu, veuve de Jean Martin, : il dut payer 50 écus d'amende au roi...
Un membre de cette famille, Elie Blondeau, écuyer, épousa Marie Pandin du Parc, dont  Jean, écuyer, sieur du Parc, marié le 7 juin 1728 à Françoise Desmier, et Marie, morte le 22 août 1778 à Saint-Martin-du-Clocher.

Il existait, jadis, un logis dit la Tour-au-Vilain ; il n'en reste qu'un gros pigeonnier en ruine.
 
Cette construction, qui repose sur une belle cave voûtée, possède une petite fenêtre avec un blason sculpté.
Parmi les seigneurs de La Tour-au-Vilain, au XV° siècle, la famille de Volvire, seigneur de Ruffec ; par alliance, ce fief passe aux Tison d'Argence ; puis ce sont les de la Place, seigneur de Torsac.
Les de Lesmerie succéderont aux seigneurs de Torsac.
Jean de Lesmerie, écuyer, chanoine de Saint-Pierre-d'Angoulême, fils de Joseph de Lesmerie, écuyer, seigneur de Moquetable, le Breuil en Ruffec, et de Catherine Jousserand, fille du seigneur de Londigny.

Au XVIII° siècle, ce domaine est acheté par Daniel Pouyaud, notaire à Angoulême.

La terre noble de la Renaudière appartenait à Pierre Gaillot ; sa sœur, Marie, était mariée à Louis Corgnol, écuyer, seigneur de Tessé.


Les De Busserolles de la Chèvrerie, originaires du Poitou, étaient protestants. A la révocation de l'édit de Nantes, plusieurs des membres de cette famille quittèrent même la France. Ses titres furent en grande partie dispersés et anéantis.

François de Busserolles eut Louis, né le 20 janvier 1753, au Bois de l'Eglise, commune de Villiers-le-Roux, près La Chèvrerie. Louis de Busserolles, après avoir servi avec distinction dans l'armée du roi, suivit Lafayette dans la guerre de l'indépendance de l’Amérique et mourut à l'âge de 90 ans, ayant eu pour enfants Charles, Louis et Marie.

De Busserolles portait :
« d'azur à une rose d'argent, accompagnée en chef de deux étoiles du même et surmontées d'une couronne de comte ».

Et la révolution passa...
Au XIXe siècle Ruffec était fière d'employer le comte Charles de Busserolle, en tant que garde-champêtre dans le canton de Ruffec.


En 1789 la paroisse était taxée à 1,120 livres de taille, 595 livres d’accessoires, 620 livres de capitation, 623 livres de vingtièmes.


Cahiers de doléances 1789
Réunie le 8 mars, au-devant de l’église paroissiale du bourg, «sur lequel il n’y a dans ladite paroisse ni juge ni praticien». Comparants : Jacques Tourlet, syndic, Jacques Sicard, Pierre Lassoudière, Jacques Pourasaud, Jacques Epinoux, Pierre Sicard, François Joubert, Jean Epinoux, Jacques Bouchet, Pierre Epinoux, Jean Benesty, Pierre Héraut, Jean Epinoux dit Méros, Louis Vallée, Jean Labrousse, Pierre Martin, Jean Gros, François Chenut, Jacques Brothier, Jean Busserolle, Jean Sicaud, Jean Tourrier. La paroisse compte 60 feux ; 2 députés : François Chenut el Pierre Epinoux, dit le Chêne.
A noter 13 signatures, dont celle de J. Bonnaud, greffier d’office. Les autres comparants ne savent signer.

Les habitants ne sont accablés d’impôts que parce qu’ils se trouvent placés dans une province où l’autorité des intendants a ci-devant établi le système injuste et meurtrier de la taille tariffée, où la Noblesse et le Clergé, sous prétexte de différents privilèges, le plus souvent même usurpés, possèdent les plus grands biens sans presque rien payer, pendant que le malheureux cultivateur, réduit à la plus médiocre fortune, paye presque tout, et encore parce que les ministres et leurs agents, tant dans l’administration que dans la finance, sans aucun respect pour eux-mêmes ni pour les sujets du Roi, sans égard aux lois du royaume qui veulent que les Français ne puissent être taxés que de leur consentement, ont insensiblement écarté et renversé tous les obstacles et augmenté jusqu’à l’excès, par l’effet de leur seule volonté, la charge du peuple, dont ils ont dissipé le produit ; que pour s’assurer à l’avenir la jouissance de leurs biens, ils veulent et entendent :
Art. 1er. Qu’aucune partie de leurs propriétés ne puisse leur être enlevée par des impôts, s’ils n’ont été préalablement consentis par les États généraux du royaume composés, ainsi que le veulent la raison et la loi, des députés librement élus par tous les cantons, sans aucune exception, et chargés de leurs pouvoirs ;
Art. 2. Que, suivant les intentions du Roi manifestées dans le résultat de son Conseil du 27 décembre 1788, les ministres soient à l’avenir responsables de l’emploi de toutes les sommes levées sur le peuple ;
Art. 3. Qu’attendu que les impôts non consentis n’ont été payés jusqu’ici que par la crainte des emprisonnements arbitraires ou de quelques coups d’autorité qui ont arrêté toutes les réclamations, lesdits habitants veulent et entendent que personne ne puisse être arrêté ni emprisonné, pour aucun motif, qu’en vertu des lois du royaume.
Seront tenus lesdits députés de faire insérer la déclaration des volontés desdits habitants dans le cahier du bailliage d’Angoulême, et chargent spécialement lesdits habitants ceux qui seront élus par l’assemblée dudit bailliage d’Angoulême de la faire valoir aux États généraux, et de ne consentir à la levée ou prorogation d’aucun subside, avant que ladite déclaration ait été adoptée par eux et solennellement proclamée ; leur donnent néanmoins pouvoir, sous la condition ci-dessus, et non autrement, de consentir à l’établissement ou prorogation des subsides que les États généraux jugeront indispensablement nécessaires aux besoins de l’État, toutes dépenses inutiles préalablement retranchées, pourvu toutefois que les impôts soient supprimés et remplacés par des subsides loyalement répartis entre tous les citoyens, sans distinctions ni privilèges, à raison seulement de leurs propriétés.
Chargent en outre lesdits habitants lesdits députés de représenter à l’assemblée du bailliage d’Angoulême
Art. 4. Représentent lesdits habitants que l’impôt territorial perçu en nature leur parait devoir être préféré à tous les autres, parce que, telle que soit la récolte, l’impôt est toujours proportionné au produit ;
Parce qu’il évite la confection très longue et toujours fautive d’un cadastre ;
Parce qu’il évite une estimation du fonds que le crédit rend souvent injuste, et qui le devient souvent par la variation perpétuelle que le produit des fonds éprouve, soit par le changement de superficie, soit par la manière dont ils sont cultivés, et qui dépend toujours du plus ou moins d’aisance du propriétaire.
Enlin, cette considération est du plus grand poids pour l’Angoumois, plus chargé d’impôt que les provinces qui l’avoisinent, parce que cet impôt peut seul établir entre les différentes provinces du royaume une proportion exacte entre la quotité des subsides que chacune d’elles doit payer, à raison de la richesse et de l’étendue de son territoire.
Art. 5. Représentent aussi lesdits habitants, que pour suppléer à la différence du produit qui se trouvera entre celui des impôts supprimés et celui de l’impôt territorial, il leur paraît convenable d’établir l’impôt du timbre, imposition qui ne portera pas plus de préjudice au commerce de la France qu’elle n’en a porté à celui de l’Angleterre ;
Et des impositions sur tous les objets de luxe, tels que les domestiques, les chevaux, les voitures, les maisons de campagne, autres que ceux nécessaires à l’exploitation des fonds.
Art. 6. Représentent lesdits habitants que les contrôleurs, les ambulants, les directeurs et les régisseurs des droits de contrôle et du centième denier s’enrichissent en raison des vexations qu’ils exercent. L’arbitraire dans les perceptions de ces droits est monté à un point intolérable. Sans principe fixe, n’ayant d’autres règles que des arrêts du Conseil qu’ils obtiennent au besoin sur requête, ils ne se réunissent que dans un seul point, celui de pressurer le peuple, à la faveur des interprétations les plus absurdes. Un seul fait entre mille suffira pour caractériser l’esprit de cette régie.
Elle a donné ordre à ses commis de violer le secret des dispositions testamentaires, de forcer les notaires de leur remettre les testaments des personnes encore vivantes, et cet ordre, qui porte le trouble et la dissolution dans les familles, cet ordre s’exécute aujourd’hui.
Veulent lesdits habitants qu’il soit fait un nouveau tarif de ces droits si clair que le particulier sache ce qu’il doit payer, le contrôleur ce qu’il doit recevoir, qu’il ne donne aucune prise aux interprétations arbitraires, et que les contrôleurs n’aient aucune remise sur les perceptions qu’ils auraient faites.
Art. 7. Demandent lesdits habitants que le droit des aides soit supprimé et remplacé par un impôt moins ruineux et moins vexatoire pour le peuple ;
Art. 8. Que le commerce soit absolument libre dans l’intérieur du royaume et que les traites soient renvoyées sur les frontières ;
Art. 9. Que les nobles ne puissent exempter aucun de leurs domestiques du tirage de la milice, ou au moins qu’ils soient tenus de payer vingt-quatre livres pour chaque domestique dans le cas de tirer et qu’ils exempteront, laquelle somme sera remise à celui que le sort aura déclaré milicien ;
Art. 10. Que la justice civile et criminelle soit réformée, et surtout l’abus qui règne dans la manière de distribuer les deniers mis aux consignations ;
Art. 11. Que les justices inférieures soient supprimées et réunies à celle des terres et dignités, auxquelles elles ressortissent ;
Que ces dernières justices jugent en dernier ressort jusqu’à trente livres ;
Et que les tribunaux qui doivent juger en dernier ressort les affaires qui excéderont cette somme soient rapprochés des justiciables ;
Art. 12. Que la province d’Angoumois forme un État provincial, et le forme à elle seule, parce que, si elle était annexée à une autre province, comme elle n’aurait alors dans les assemblées qu’une influence relative à son étendue, ou les objets qui l’intéressent seraient négligés absolument, ou l’on ne s’en occuperait que lorsque on n’aurait plus rien à faire dans la province principale ;
Que le Tiers état aura dans les assemblées de cet État provincial autant de représentants que les deux autres Ordres réunis ;
Que ces représentants seront toujours de son Ordre, et que la place de procureur syndic sera occupée alternativement par un membre de l’Ordre de la Noblesse et un membre du Tiers ;
Que cet État provincial sera chargé de la répartition et de la recette de tous les impôts généralement quelconques qui seront levés dans la province, et d’en faire passer directement le montant au Trésor royal.
Fait et arrêté le présent cahier de doléances, représentations, par nous, habitants de la paroisse de la Chéverie, assemblés à cet effet le 8e jour du mois de mars 1789.
11 signatures, les mêmes qu’au procès-verbal, sauf deux en moins.


En 1818, La Chèvrerie, au nord-est et à 5 kilomètres 75 mètres de Villefagnan, a 316 habitants.
Le sol de cette commune est très-ingrat, et ne produit qu'un peu de seigle et d'avoine. La culture de la vigne y réussit mal. On y compte des maisons, 634 hectares de terre cultivée, 34 de terre inculte, et 6 hameaux, qui sont : La Renaudière, Chez-Renaud, la Grenouillère, la Tour-au-Vilain, les Vallées, et le Breuil.

Avant d'être construite au lieu dit Champ du Fossé, l'école fut dispensée en d'autres endroits de la commune. Nous retrouvons trace en 1861 qu'une somme de 650 francs est allouée pour le traitement fixe et le logement de l'instituteur, sans mention de l'emplacement de l'école.
Le 1er mai 1874, un bail est passé avec M. Charles Sicard, propriétaire demeurant à Ruffec, qui donne à loyer pour maison d'école une habitation sise à La Giraudrie consistant en 4 chambres, grenier, cour. chais, écurie, hangar, jardin de 4 ares au Milliauds, poulailler... moyennant la somme de 90 francs.
En mars, M. Sicard décide d'augmenter ce loyer à 150 francs ; le conseil municipal se met alors en quête d'un autre local.
Le 23 septembre 1877, un bail de 3 années est passé avec M. Jean Sicard, demeurant à La Renaudière pour la location d'une maison sise au Bourg comprenant cuisine, 2 chambres, chais, cour, grenier, droit à la mare, petit jardin, emplacement pour latrines, hangar, écurie, jardin de 3 ares au Breuil de Praille, moyennant la somme de 86 francs la 1ère année et 100 francs les deux autres.
Cette maison d'habitation est en partie celle où résident de nos jours Monsieur et Madame André Constant Bouillon.
A l'époque, l'école n'était pas gratuite pour tous : le taux de la rétribution scolaire qui complétait le traitement fixe de l'instituteur était fixée par le conseil municipal. Exemple de 1879 : 1 F 50 par élève par mois pour les enfants jusqu'à 8 ans, 2 F pour les 8 à 10 ans, 2 F 50 pour les 10 à 13 ans et 3 F pour les 13 ans et plus. Pour les élèves admis gratuitement, le conseil finançait pour 1 F 50 par élève par mois.
En février 1880, le sous-préfet de Ruffec "signale la situation très défectueuse de l'école et l'urgence d'y mettre un terme. Il constate en outre le mauvais vouloir ou l'indifférence de l'autorité municipale qui atermoie toujours ou paraît méconnaître cet état de choses... En conséquence, j'invite à prendre de suite les résolutions utiles,... que si rien n'a été fait ou décidé à Pâques, l'école sera fermée."
Le Conseil se préoccupe donc de chercher un local ou un emplacement pour y bâtir une maison d'école. En juillet 1880 son choix se porte sur une pièce de terre située Champ de la Chapelle appartenant au sieur Coquillaud, emplacement actuel.
Le sous-préfet approuve ce choix et l'acquisition est réalisée ainsi qu'une parcelle appartenant à Louis Bonnaud pour servir de passage pour l'accès. Les travaux sont achevés en 1884 par le mur de clôture, pour un coût global de 20 200 francs.
Depuis la loi Ferry de mars 1882, l'instruction primaire est obligatoire, l'école publique est neutre et gratuite :
- une commission communale est chargée de surveiller et d'encourager la fréquentation de l'école (1882) ;
- une caisse des écoles est créée pour récompenser "sous forme de livres utiles les élèves les plus appliqués et aider les élèves indigents ou peu aisés en leur donnant les livres ou les fournitures de classe qu'ils ne peuvent se procurer" (1902) ;
-la bibliothèque scolaire est "appelée à rendre de réels services en développement chez l'enfant le goût des saines lectures, enrichie d'ouvrages se recommandant par leur valeur littéraire et morale" (1922).
Les registres montrent qu'entre 1881 et 1969, se sont succédés pour instruire les enfants de La Chèvrerie, 26 instituteurs et institutrices, bien qu'une délibération de 1898 stipule que le Conseil Municipal demande que la direction de l'école continue d'être confiée à un instituteur !
Notre école primaire communale a fermé ses portes définitivement en juin 1969, n'ayant plus que 13 élèves.
Les enfants de la commune ont alors été dirigés vers les écoles de Montjean ou Villefagnan. Aujourd'hui, l'école de rattachement est officiellement celle du chef-Iieu de canton. Mais on assiste à une dispersion aussi bien vers Villefagnan que vers Ruffec, au gré des convenances parentales.
NB : les informations ci-dessus sont extraites de documents d'époque conservés en mairie.


En 2011 la mairie et la salle des fêtes ont subi une cure de jouvence...

La mairie restaurée a été chaudement inaugurée en juin 2011
«C'est de l'argent public bien utilisé, a convenu le sous-préfet Laurent Alaton, vous ne pouviez pas faire mieux avec presque 80 pour cent de subventions, cela a permis de faire travailler les entreprises locales.» C'est vrai que la mairie est transfigurée. «Pureté des lignes, un jardin sobre, intégration parfaite à son environnement, valorise la Chèvrerie et la Charente» note la sénateur Nicole Bonnefoy. «La luminosité, la profondeur des lieux, l'idée d'une vitre gravée des noms de tous les lieux-dits de la commune, une coopération d'élus sur un projet» ajoute le député Jérôme Lambert. «La mairie est le premier service public, le premier lieu de démocratie directe, où se prennent les décisions qui engagent la vie communale» rappelle le conseiller général Edgard Saulnier.
Marie-Josèphe Maillochaud, maire de cette commune, exprime sa joie : «Une vieille dame dans les 130 ans qui vient de s'offrir un lifting, un bâti fort bien entretenu mais qui méritait des soins». «En 1880, le sous-préfet de Ruffec prit la décision de faire faire cette mairie-école. Les travaux seront lancés en 1881, le coût final sera de 20.200 fr. Ils seront financés par un emprunt sur 30 ans payé par imposition extraordinaire et une subvention de 500 fr du conseil général. «En 2007 le logement était libre, relate la maire, avec l'architecte nous avons fait le choix d'une rénovation sur le principe d'une éco-construction au plus près de la norme HQE.» Les plafonds ont été abaissés (à l'origine plus de 3,50 m), du bois posé en décoration, les murs ont été enduits de chaux-chanvre. L'espace a été redistribué, une salle de réunion, une zone d'accueil du public, des bureaux, des toilettes, l'accès est facilité aux personnes à mobilité réduite. Alors que samedi sur le parvis le soleil grillait les invités, dans la mairie il faisait frais, et sans climatiseur. Grâce aux vieux murs épais, au bois, au chanvre, et une ventilation bien conçue. La salle des fêtes qui emprunte une partie de son espace à l'ancienne classe, a été remaniée sous le même élan.
Le total des travaux se montait initialement à 192.500 euros (hors taxes), il sera au final de 179.334 euros (hors taxes). Les subventions ont été de 35 pour cent du coût prévu de la part de l'état, 50.000 euros par la région, 32.500 euros par le conseil général.
Les entreprises sur le chantier
Architecte : Atelier du Trait à Saint-Fraigne; gros-oeuvre, Boutin à La Faye; plâtre, isolation, peinture, Ardouin à Ruffec; plomberie, Attribut-énergie à Sauzé-Vaussais; plantations, Tamarin à Villejésus.
 
 



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